Aïn Témouchent - Voulant creuser des fondations à Rachgoun

Un citoyen découvre deux squelettes En fin de semaine dernière, B.M., un citoyen de 41 ans résidant dans la daïra de Oulhaça, qui voulait entamer les fondations d’une habitation à Rachgoun, sur la rive gauche de la Tafna, a fait une découverte des plus stupéfiante. En effet, il a trouvé les ossements de deux corps humains, enfouis au même endroit. La découverte est encore plus étonnante quand on sait que ces lieux n’ont, de mémoire locale, jamais servi de cimetière. D’ailleurs, « cette tombe collective « n’était signalée par aucune indication. Mais, ce qui rend encore plus énigmatique cette trouvaille, selon des sources fiables et concordantes, est que l’un des squelettes serait celui d’une personne enterrée là depuis environ 10 ans, tandis que l’autre daterait de plus de 40 ans. Il n’en fallait pas plus pour ouvrir un débat passionné pour en savoir davantage sur ce mystère. Bien sûr, la rumeur publique, tant à Oulhaça qu’à Béni-Saf, ne s’est pas privée de spéculer sur l’événement. Crime passionnel, crime terroriste et même... harrag indésirable, tout est avancé, disséqué et analysé par le biais de l’extrapolation. En fait, seule une enquête poussée pourra faire la lumière sur ce brûlant sujet ; c’est ce dont sont chargées la Gendarmerie nationale et la médecine légale. Une question reste, néanmoins, pendante : comment deux corps peuvent-ils être enterrés dans une même tombe, anonyme de surcroît, à 30 années d’intervalle. Une autre énigme pour les enquêteurs de la maréchaussée, d’autant plus qu’on ne signale aucune disparition, ces dernières années, dans la région, exception faite de ces jeunes harraga disparus récemment en mer. Madani Mohamed