Ain-Temouchent - Revue de Presse

Aïn Témouchent: Retour sur une rentrée scolaire problématique


Selon M. Ahmed Messar, élu APW de Aïn Témouchent, «la

       rentrée scolaire 2009-2010 était difficile et est considérée la plus problématique après l'indépendance». Avancer de tels propos, que d'aucuns sous-estiment, suppose que ce dernier dispose des statistiques sur lesquelles il s'est appuyé pour tenir de tels propos qui auraient causé des grincements et des égratignures pour l'autorité chargée de l'éducation à l'échelle de la wilaya de Aïn Témouchent. Et d'ajouter: «L'enseignement connaît une crise qui monte crescendo et ce qui a poussé la courbe à prendre une telle allure, ce sont les dernières mesures et décisions prises en haut comme l'emploi du temps inapproprié et trop chargé, le retard dans la distribution des aides, la surcharge des classes et les livres scolaires qui manquaient au début». L'élu APW ne parlait pas sans connaissance de cause, il est un directeur de CEM à Aïn Témouchent et a donné quelques exemples concernant des cas relevant de sa compétence territoriale. Dans la salle, l'acquiescement était quasi unanime car la conjoncture s'y prêtait et convenait du fait que les enseignants du secondaire était en grève pour une durée illimitée et que ceux des universités avaient annoncé un préavis de grève dès ce dimanche.

 Enfonçant d'un tour le bouchon, l'orateur enchaîna: «En 1970 quand nous étions à l'université, notre espoir (Tomouhouna) était de voir des classes de 20 élèves à l'horizon 2000 alors que présentement elles sont surchargées». Poursuivant dans le même sens, Messar juge qu'il est «indispensable d'ouvrir les centres de formation des enseignants». Il s'oppose à ce que des nouvelles recrues accèdent aux classes sans formation au préalable, «c'est un crime à l'égard des écoliers et de la Madrassa», a-t-il souligné. Voulant certainement ajouter des précisions à ce qui a été dit auparavant par d'autres intervenants, l'orateur a estimé que les étudiants étrangers, qui se sont inscrits pour poursuivre leurs études au centre universitaire de Aïn Témouchent, ne sont pas mieux que les Algériens, ouvrant des conditions similaires en Europe, qui se débrouillent pour louer des chambres. Et s'il y a priorité à donner, c'est pour les étudiants de Tamzoura, une ville située à 52 km du chef-lieu de wilaya. Le représentant de l'université, saisissant l'opportunité devant un parterre assez représentatif, a rassuré l'assistance que le problème de prise en charge des étudiantes et étudiants devant bénéficier d'hébergement est en voie de résolution. Pour sa part, le wali de Aïn Témouchent a rappelé à M. Messar qu'en 1970 l'on s'est entraidé de ceux ne disposant pas de diplômes universitaires comme ceux d'aujourd'hui.


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