Ain Témouchent - Revue de Presse

Des ressources budgétaires en régression Le budget primitif pour 2005, tel que voté par l?APW, marque une régression des recettes du fait de la diminution des taux de prélèvement de la taxe sur l?activité professionnelle et du versement forfaitaire. Ainsi, le total des recettes se réduit à 291 885 788 DA contre 311 139 849 DA pour le budget primitif de 2004. Et, à l?instar de ce dernier, il est même davantage « assis sur du sable » puisque 55% de son assiette repose sur les 160 millions de recettes procurés par la carrière de sable de Terga. Si l?on ajoute les 437 362 343 DA du FCCL consacrés à l?entretien de la garde communale ainsi que les 22 513 904 DA du fonds de wilaya, le budget primitif 2005 s?élève à un total de 751 762 035 DA, soit une régression de 2,5%. Pour ce qui est de sa ventilation au titre des dépenses, 246 478 277 DA iront au fonctionnement et 45 407 510 DA à l?équipement. Comme pour l?exercice écoulé, des économies sont prévues sur divers articles du chapitre fonctionnement (carburant, eau, gaz, électricité et cérémonies) pour renforcer celui de l?équipement. Dans le détail des dépenses, 20 millions de dinars maintiendront la priorité accordée à l?amélioration et l?entretien des chemins de wilaya et 10 millions de subventions au profit du secteur éducatif (cantine, transport scolaire, soutien scolaire et université de l?enseignement continu). des économies sont prévues Concernant les subventions, le vote de trois d?entre elles a donné à d?aucuns matière à réflexion. La première - 200 000 DA - concerne une subvention au centre d?orientation scolaire alors que celui-ci relève du budget de l?Etat et qu?en contrepartie, ce centre n?est pas, par exemple, astreint à produire un travail de recherche pour éclairer l?APW sur l?état du secteur scolaire. Les autres subventions vont aux moudjahidine, soit 500 000 DA pour la contribution à l?écriture de l?histoire à l?ONM et 200 000 DA à l?association des invalides de guerre. Cela étonne, d?une part parce que la deuxième somme n?est pas grevée d?une affectation spéciale et, d?autre part, dans la mesure où le budget du ministère des Anciens combattants est l?un des plus élevés de l?Etat. Par ailleurs, concernant la première subvention, rappelons que le président de la République a invité l?ONM, lors de son dernier congrès, à laisser le soin aux spécialistes d?écrire l?histoire. Détournement à la BADR La police judiciaire a procédé à l?arrestation de K. M., 52 ans, directeur par intérim de l?agence BADR au moment des faits, ainsi que C. C., du même âge, caissier en la même agence, pour détournement et dilapidation de fonds publics. Leur complice, S. S., 45 ans, un entrepreneur, est en fuite. L?affaire a éclaté à la suite d?un contrôle de l?inspection régionale de la BADR qui s?était aperçue d?une anomalie dans la tenue des comptes, en particulier des états de rapprochement entre le compte au niveau du Trésor et celui de l?agence. En effet, il est apparu qu?un montant de près de 10 millions de dinars ne se retrouvait pas dans le second alors qu?il avait été débité du premier. Selon les résultats de l?enquête, il ressort que K. M. avait accordé une caution, le 12 décembre 2003, à S. S., sur la base d?un marché pour la réalisation d?une route dans la wilaya de Naâma. Il est reproché au banquier de n?avoir pas couvert l?opération par une garantie suffisante, ne se fiant qu?à la crédibilité acquise par un client de longue date. De la sorte, en perdant son marché résilié par le wali de Naâma, S. S. s?est vu saisir sa caution par les Impôts de cette wilaya dont il était redevable. Le Trésor de Naâma s?est fait honorer la caution, mais ni K. M. ni C. C. ne feront apparaître l?opération dans leurs comptes. Ont-ils tenté de couvrir une faute professionnelle en attendant que leur client alimente de nouveau son compte ou l?ont-ils fait parce qu?ils s?efforçaient de camoufler une affaire crapuleuse en espérant une rentrée de fonds de leur présumé complice pour régulariser la situation ? Cette réponse, c?est la justice qui la déterminera. Alerte au radar Pour les automobilistes qui ne le savaient pas, les chauffards qui circulent à Aïn Témouchent n?ont plus qu?à bien se tenir. En effet, depuis le 23 novembre dernier, un radar itinérant est en action. Il a déjà enregistré 563 infractions au code de la route dont une avec retrait de permis de conduire. Nul doute qu?à ce rythme, la police va rentabiliser à court terme cet investissement d?un montant de 9 millions de dinars. Cet appareil est installé discrètement à chaque opération en un point noir ou un autre de la circulation, relevant tous les cas de dépassement de vitesse autorisée en ville. L?opérateur qui n?est pas loin signale tout contrevenant enregistré par le radar à des collègues postés plus loin, qui, eux, verbalisent. Et, pour ceux qui ne le savent pas, en cas de contestation, comme lors d?un retrait de permis de conduire, une photo numérique est livrée à la justice, un instantané d?une qualité photographique supérieure sur lequel apparaissent l?automobile, son immatriculation et le visage du conducteur. Il est indiqué qu?après sa mise en service au niveau du chef lieu, cette caméra cachée d?un nouveau type va être mise à contribution au niveau des autres agglomérations de la wilaya avant leur dotation du même outillage informatique.


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