A peine réveillé du drame de Oued El Harrach, on se retrouve de nouveau confronté à une tragédie bouleversante. Un nouvel accident a été enregistré, hier, faisant trois morts et plus de 30 autres blessés à Aïn Defla.
La direction générale de la protection civile a indiqué sur sa page facebook que l'accident a eu lieu sur l'autoroute Est-Ouest, dans la zone de Sidi Abed, commune de Aïn Soltane, dans la wilaya de Aïn Defla. Précisant que l'accident a consisté en une collision entre un bus de voyageurs et un camion.
Les pouvoirs publics ont réagi fermement suite à l'accident enregistré vendredi dernier, lorsqu'un bus de transport de voyageurs a fait une chute dans Oued El Harrach, faisant 18 morts et 23 blessés. Le ministère des Transports a, en effet, annoncé le retrait du parc national des bus de transport de voyageurs de plus de 30 ans. Et ce, sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Le ministère des Transports a précisé que «les propriétaires des bus usés ont un délai de six mois pour les remplacer par des véhicules neufs».
Il a également affirmé que ses services «s'engagent à fournir toutes les facilités nécessaires pour le remplacement des bus anciens, afin d'assurer le bon déroulement de l'opération sans complications, tout en respectant les délais fixés».
Une enquête a été ouverte pour connaître les raisons et les circonstances du drame.
Les pouvoirs publics ont aussi annoncé que des enquêtes seront élargies aux auto-écoles dans les cas d'accidents mortels de la route.
Un deuil national d'un jour a été décrété, par le président de la République, en solidarité avec les victimes et leurs familles.
Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, s'est rendu, hier matin, à l'Etablissement hospitalier spécialisé Salim Zemirli (Alger) pour s'enquérir de l'état de santé et des conditions de prise en charge des blessés victimes de l'accident de Oued El Harrach.
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s'est lui aussi rendu hier à l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) Salim Zemirli pour s'enquérir de l'état de santé et des conditions de prise en charge des blessés.
«Les blessés bénéficient d'un suivi permanent et adapté par les équipes médicales et paramédicales et tout est mis en œuvre pour leur assurer une prise en charge optimale», a affirmé M. Saihi, assurant que «tous les médicaments et moyens de traitement sont disponibles».
Il a, en outre, indiqué que «certains cas sont toujours sous surveillance médicale spécialisée en raison de leur exposition à des eaux polluées», précisant qu' «une antibiothérapie leur est administrée pour les protéger et accélérer leur rétablissement».
par M.Aziza
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Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : par M.Aziza
Source : lequotidien-oran.com du lundi 18 Août 2025