Ain-Defla - Revue de Presse

Abdel Baki : Un émigrant émerveillé par le développement


Lui, c'est Abdel Baki. Un septuagénaire qui habite la ville de Mulhouse. Il venait de rendre visite à  sa famille à  Ain Defla. Citadin, il est tout content de retrouver cette zone agricole et la simplicité des ses habitants. Abdel Baki, qui vient rarement au pays d'origine, livre ses impressions face aux progrès réalisés dans sa région natale. Son premier éblouissement, «ce fut lorsque je suis descendu à  l'aéroport international Houari-Boumediene. Il est majestueux. Cet aérodrome n'a absolument rien à  envier aux autres aéroports de renommée internationale tels que celui de Tunis, du Maroc, du Caire et certains pays de l'Europe de l'Est ». A ses yeux,  l'aéroport international d'Alger est une merveille qui s'ajoute à  celle qui l'a conduit à  Ain Defla où réside son frère en quelque 140 minutes. «L'autoroute est-ouest n'est pas du tout à  négliger, c'est un véritable exploit », dira-t-il. En 1999, se souvient-il, l'état des routes était catastrophique. « J'avais mis plus d'une demie journée pour rejoindre la source « des lauriers-roses », Ain Defla autrement dit. Les ouvrages d'art sont d'une esthétique irréprochable. « Les ouvrages d'art érigés sont  mentionnés parmi les plus beaux au monde. Peu distant entre eux, ces ponts fascinent d'emblée par leurs courbures. ». Pour lui, cette succession d'ouvrages esthétiquement jolis n'agresse nullement le beau paysage presque vierge de la région qui accompagne le voyageur. En raison de la beauté exquise des paysages, le voyageur ne se rend même pas compte du trajet, et ce, quelle que soient les destinations. Une fois à  Ain Defla, celui qui a fait la moitié du globe, dira, quelque peu émerveillé, que la vallée de Cheliff a retrouvé sa vie d'antan. A ce propos, il note qu'« en 1999, c'était infernal, d'ailleurs, les gens ne pouvaient pas circuler librement, j'avais vraiment peur ». Il a cité certaines localités que la population avait désertées, fuyant ainsi les affres des activités terroristes. «Actuellement, Dieu merci, les cafés sont ouverts jusqu'à des heures tardives de la nuit. Le centre-ville regorge d'une population que les souks n'arrivent plus à  les contenir ». Les populations ont amorcé un retour progressif et reprennent petit à  petit possession de leurs terres et leurs foyers. « Se sentir en sécurité est plus intéressant que l'oxygène», précisera Abdel Baki qui a fait remarquer au passage des centaines de cités bâties en une décennie. Grâce à  ces améliorations tangibles, ce ressortissant compte vraiment retourner au bled et investir dans la région de Ain Defla.
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