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Fleuron du tourisme national en devenir



Chétaïbi, un site véritablement paradisiaque de par ce que le ciel, la terre et la mer lui offrent comme richesses. Celles à même de tirer vers le haut le secteur du tourisme algérien qui, où qu'il soit, n'arrive pas engranger ce qui est attendu de lui.C'est-à-dire des recettes pouvant le hisser à une bonne position en termes de créations de richesse et d'emplois. Ce qui ne semble pas être le cas. Est-ce pour s'assurer de ce qu'il pourrait générer comme recettes, que le wali Mohamed Salamani a préféré inscrire Chetaïbi au titre de dernière étape de « sa tournée des popotes '» C'est-à-dire, pour mieux s'imprégner des capacités touristiques de la daïra de Chétaïbi comparativement aux 5 autres et 12 communes qui composent la wilaya d'Annaba. Mais pas que puisque la corniche de Annaba est le prolongement direct de celles de Tarf, Skikda, Jijel, Béjaïa et bien d'autres villes côtières. Là où le tourisme de la mer et de la montagne peuvent être des facteurs nécessaires peuvent créer le bien-être de la population. Ce qui n'est pas de l'avis des habitants de la daïra de Chétaïbi qui, avec ses différentes localités, comptabilise 20.000 habitants. Nichée au fin fond du massif de l'Edough, les pieds léchés par la grande bleue, cette daïra qui achève pratiquement toute la corniche algérienne, était hier la dernière étape de Mohamed Salamani. Beaucoup d'élus présents lors de cette sortie, ont estimé que ce responsable agit au titre de représentant du gouvernement. «Il en détient les prérogatives pour agir localement mais lorsqu'il s'agit d'intérêt national, il assume», a affirmé un de ses élus. Hier donc, en traversant d'autres communes et localités jusqu'à la frontière de la wilaya de Skikda, l'on a pu relever que Annaba développe un vaste programme de promotion du tourisme local. Mais Salamani réussira-t-il là où plusieurs de ses précédents homologues ont échoué ' Tout autant que les projets socio-économiques abandonnés aussitôt lancés sous la pression des habitants. Ceux de Chétaïbi, notamment, qui s'interdisent tout contact avec l'extérieur ' De ces projets, il y a ceux destinés à faciliter les liaisons routières et l'érection de zones prioritaires entre Seraïdi et Chétaïbi. C'est donc pour les relancer tout autant que ceux de Séraïdi, Oued El Anab, Tréat et bien d'autres localités que le wali multiplie ses visites. Ce qui lui permet de prendre connaissance de l'état d'avancement des chantiers et d'interpeller les opérateurs économiques. C'est aussi à ce niveau qu'il harangue les élus, évalue les situations et prend des décisions dans cette zone à vocation touristique. C'est que dans ses projets nombreux sont ceux qui restent à matérialiser. Cela avait été confirmé lors de la dernière visite du ministre du Tourisme, Annaba a choisi le tourisme sain et responsable comme secteur pilote pour doper sa croissance. En réalité, la visite de différents sites touristiques avec la baie de Chétaïbi, classée l'une des plus belles au monde, conforte la vision du Chef de l'Exécutif local qui tient à développer un tourisme planifié, maîtrisé, sain, respectable, respectueux de nos m?urs et profitable à l'Economie locale et nationale. Dans ses déclarations, le wali estime que le tourisme reste un axe fort de la stratégie nationale de diversification de nos produits de développement avec l'implication des populations locales. Lors de cette sortie de dimanche, Mohamed Salamani a inspecté les chantiers qu'il fallait. Ceux liés d'une manière comme d'une autre au développement du tourisme. Il a, du reste, donné l'impression de miser énormément sur ce secteur. Il a confirmé cette option lors de la visite de travail du ministre en s'inscrivant résolument dans la dynamique de promotion des structures hôtelières locales. C'est pourquoi, la zone située entre Séraïdi et Chétaïbi est déclarée prioritaire pour l'érection de petites et moyennes structures touristiques. À en croire le wali, ces visites de terrain imposent l'implication des collectivités dans la promotion du tourisme sain et responsable. A ce niveau, l'on a la certitude que les élus locaux constituent des relais de choix entre les donneurs d'ordre et les décideurs au niveau local. Selon nombre d'entre-eux, c'est à ce niveau qu'il faut chercher les facteurs de développement du tourisme responsable grâce aux niches porteuses non seulement dans la wilaya de Annaba, mais également à travers tout le territoire national. Des démarches en ce sens pourraient être entamées après le Ramadhan. Une manière de booster le tourisme dans notre pays à travers la promotion des petites et moyennes structures hôtelières établies le plus souvent aux côtés des populations locales.
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