Festival international de Timgad
Rebai, le veilleur romanesque Dans sa troisième soirée, le théâtre romain a accueilli en première le chanteur romancier de la coquette Tunisie, juste à 200 km de Timgad, suivi du grand Lamari, du respectable poète du melhoun Bekheda, l?élève du célèbre Blaoui Houari, pour terminer avec Hocine Lesnami, le vieil enfant de chez nous. Victime de la programmation, selon ses dires, Saber est arrivé en catastrophe à Timgad. Ce qui le contraindra à retarder sa conférence de presse à la fin des prestations, vers minuit. Bref, orchestre classique sous les feux de la rampe, cahiers musicaux des partitions pour les consultations, Saber Rihani, fidèle à son patrimoine ancestral tunisien chantera Sidi Mansour, Barcha barcha y m?delel. Ce tube a même été appris par les enfants d?Algérie, et dont la composition musicale aurait été revue, dira Saber. Le rythme changera avec l?interprétation, dans la langue des descendants des pharaons d?Egypte, de Ata hada el alam (Je défie le monde) et Aïzat en nafs (ma dignité). Les jeunes présents au spectacle expliquent : « Les aventures amoureuses vécues nous sont rappelées par ces mélodies. » « Nous apprécions la chanson romancière et Saber nous satisfait. » L?assistance moins nombreuse certes s?est délectée du moderne oriental de l?invité d?Algérie. Mohamed Lamari, l?éternel jeune, grâce à « la bénédiction de ma mère », a innové pour le FIT 2005 avec sa nouvelle création interprétée dans la langue de Molière. Mon Algérie, c?est un voyage à travers l?Algérie. Nationaliste pur et dur est le cheikh du moderne algérien. En fin avant Lesnami, avec Mahani zine, ce vieux tube immortel et deux autres chansons du répertoire, Bekheda, l?Oranais discret et calme, revisite le melhoun de Abdelkader Khaldi pas le jeune, avec Shab el baroud, Djebel Aurès.
Posté Le : 19/07/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Bourki
Source : www.elwatan.com