Algérie - Revue de Presse

Paralysie des écoles au premier jour Les enseignants du paramédical qui ont entamé leur grève illimitée hier ont décidé de poursuivre leur action de protestation. La raison : les résultats des pourparlers ayant lieu jeudi dernier entre une délégation de membres du Syndicat national des enseignants du paramédical (SNEPM) et le DAG du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n?ont pas donné satisfaction à ces enseignants. « Les réponses ont été évasives », selon le secrétaire général du SNEPM, M. Hadjih. De ce fait, déterminés à aller jusqu?au bout, les enseignants grévistes, selon M. Hadjih, ont convenu de continuer la grève jusqu?à avoir gain de cause. Telle est la réponse qu?ils ont convenu de formuler à leur tutelle, en l?occurrence le ministère de la Santé, aujourd?hui avant 16h. Car, selon M. Hadjih, « à l?issue de la rencontre qui a permis aux deux parties de passer en revue l?ensemble des préoccupations de la corporation, objet de la plate-forme de revendications, un communiqué commun devait être signé ». Mais celui-ci « a été refusé par les membres du syndicat sous prétexte que le contenu était vague ». M. Hadjih estime que « les mesures qui ont été prises ont été très larges et évasives ». Tout en avançant qu?« une réponse sera formulée au ministère après l?étude du projet ». Par ailleurs, ce qui semble ne pas plaire aussi aux protestataires, c?est le fait que leur ministère s?est permis de signaler dans ce communiqué que « les représentants du syndicat ont enregistré avec satisfaction l?état d?avancement de l?étude de certains dossiers et la finalisation d?autres ». Ce qui n?est pas le cas, selon M. Hadjih. « Aucun des points de la plate-forme de revendications n?a été satisfait, tout est généralité », regrette M. Hadjih. Non sans omettre d?avancer que « cela nous contraint de continuer à faire grève ». Une grève qui a déjà paralysé durant son premier jour la quasi-totalité des écoles 34 au total du paramédical. M. Hadjih a avancé en effet un taux de suivi variant entre 80% et 100% d?enseignants qui ont répondu à l?action de protestation. Une action qui a valu le report à une date ultérieure de tous les examens programmés pour la même journée. Par la même occasion, la mise en stage et l?encadrement des stages ont connu le même sort. Ainsi donc, les 700 enseignants du corps paramédical ne comptent pas baisser les bras, cette fois-ci, en vue d?arracher le maximum des revendications contenues dans leur plate-forme. Des revendications qui ont trait, entre autres, à l?octroi d?une indemnité d?encadrement de l?ordre de 10 000 DA, un déplafonnement catégoriel de 2 catégories glissement catégoriel de 16 à 18 et également l?application de l?article 52 leur permettant l?accès au 2e degré. Le décret 73-79 du 5 juin 1973 qui régit les établissements de formation paramédicale est qualifié d?obsolète. Il faut de ce fait le remplacer par un nouveau statut. Ils demandent que les écoles du paramédical soient sous la tutelle de l?enseignement supérieur. Cela dans la mesure où, selon M. Hadjih, « les orientations en ce qui concerne les inscriptions des étudiants sont faites par le ministère de l?Enseignement supérieur ». Autres points constituant les préoccupations des enseignants du corps paramédical qui compte au total 13 spécialités : la revalorisation de l?indemnité de documentation pédagogique, l?octroi de l?indemnité de risque contagion et l?élargissement de l?indemnité d?intéressement. Un élargissement des avantages prévus par le décret 95-330 aux PEMP exerçant au niveau de certaines wilayas est également souhaitable, selon les syndicalistes du SNEPM. 


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