En bref... International : les autres articles

- Avantages pour les exilés fiscaux : les Suisses partagés

Les Suisses se sont montrés partagés hier sur l'abolition des avantages fiscaux pour les riches exilés étrangers, le canton de Bâle-Campagne ayant mis un terme au système du forfait fiscal, tandis que celui de Berne, où réside notamment Johnny Hallyday, l'a maintenu tout en relevant le barème. Le canton de Zurich a ainsi perdu près de la moitié de ses millionnaires étrangers, après la suppression du forfait fiscal en 2009. Ce départ s'est soldé par une baisse de 12,2 millions de francs suisses des recettes fiscales en 2011.
En 2009, le canton de Zurich l'a supprimé, suivi par ceux de Schaffhouse, d'Appenzell Rhodes-Extérieures et récemment de Bâle-ville (nord-ouest). Avec Bâle-campagne, cinq cantons ont ainsi aboli ce système introduit à l'échelle nationale en 1990. En 2010, la Suisse comptait 5445 «réfugiés fiscaux» sous le régime de ce forfait. Ces contribuables ont versé 668 millions de francs suisses d'impôts à la Confédération.

- Chine : l'armée reçoit son premier porte-avions

L'armée chinoise a reçu, hier, son premier porte-avions, un ex-bâtiment soviétique réhabilité après de longs travaux de rééquipement. Le porte-avions, baptisé Varyag, a été livré à l'armée lors d'une cérémonie qui s'est déroulée dans le port de Dalian, dans le nord-est de la Chine, a indiqué Global Times. Ce navire de 300 m de long avait été réhabilité après de longs travaux de rééquipement par un chantier naval chinois. Sa mise en service actif devrait avoir lieu plus tard, selon le journal. Pékin avait confirmé l'an dernier son intention de réhabiliter le vieux navire soviétique, tout en insistant sur le fait que le porte-avions sera seulement utilisé pour des missions d'entraînement et de recherche, et ne sera pas une menace pour ses voisins.
- Agents de la CIA : crise entre Rome et Washington

La confirmation par la Cour suprême italienne de la condamnation à des peines de prison allant de 7 à 9 ans d'agents de la CIA, dans l'affaire de l'enlèvement et de la séquestration d'un ancien imam égyptien, a fait naître une crise diplomatique larvée entre Rome et Washington. Ces agents sont coupables d'enlèvement dans la rue de Milan de l'imam égyptien Hassan Mustafa Ismaïl, dit Abou Omar, soupçonné, en 2003, à tort, de recruter des jeunes islamistes pour être envoyés combattre en Irak. L'ancien imam de Milan, libéré et renvoyé en 2007 en Egypte, bénéficiait au moment des faits de l'asile politique en Italie. Les agents de la CIA avaient quitté l'Italie pour échapper à la justice avant le procès qui avait eu lieu en 2009, à Milan. La demande d'extradition d'agents américains, dans un délai de deux mois, qui est «sans précédent» dans les pays occidentaux dits alliés, notamment sur les plans sécuritaire et économique, écorne la relation italo-américaine, qualifiée d'«excellente» jusque-là.