Algérie - Revue de Presse

EL-TARF La tomate industrielle revient



Outre les conditions climatiques qui sont actuellement favorables avecdes précipitations conséquentes enregistrées sur la région, par intermittence,ces derniers temps, la campagne pour la culture de la tomate industrielle quicoïncide avec le 3 mars pour s'étendre jusqu'à la mi-avril, s'annonce nettementmeilleure que celle de l'année passée.En effet, les déboires vécus par les agriculteurs et les turbulencesayant affecté toute la filière tomate, ont eu pour conséquence une régressiondrastique dans les surfaces consacrées à cette culture qui sont passées de12.000 ha dans les années 2000 à 1.300 ha l'année passée, marquant ainsi undéclin jamais égalé. Ceci a fait également peser une réelle menace pour tousceux qui en tiraient profit comme ces centaines de saisonniers, lesagriculteurs et les transformateurs dont l'apport pour couvrir les besoinsnationaux en concentré de tomate, sont indéniables. Pour cette année, selon ledirecteur des Services agricoles, les prévisions sur cette culture sont del'ordre de 3.500 ha au regard des plants disponibles dans les pépinières de lawilaya d'El-Tarf -chiffre appelé à augmenter quand on sait que des agriculteurss'approvisionnent en plants dans d'autres wilayas à l'image de Guelma-. Le regain d'intérêt pour laculture de la tomate industrielle n'est pas le fait du hasard mais réside dansles mesures incitatives et d'encouragement prises par l'Etat par le biais duministère de l'Agriculture afin de relancer la filière et la hisser au rang quilui sied tout en veillant à certains aspects et modalités par le passé, objetde discorde et de conflits entre les différents acteurs de ce créneau tels leprix du kilogramme à la livraison, les coûts et les paiements qui se faisaientavec parcimonie et dont le résultat a entraîné la faillite de beaucoupd'agriculteurs. Même avec du retard, ces mesures ont un peu profité auxagriculteurs l'année passée puisque 1,4 milliard de centimes ont été débourséspar l'Etat, ajoute notre interlocuteur.  Pour cette année, beaucoup neveulent pas «rater le coche» et se sont remis à une culture prédominante qui aété la fierté des plaines de Dréan, Ben M'hidi, Besbes, Boutheldja et à undegré moindre El-Tarf. Outre les conditionsd'éligibilité pour les agriculteurs comme le respect des techniques deproduction recommandées, disposer d'un contrat de production avec untransformateur, visé par la chambre de l'agriculture et la D.S.A., ces derniersse doivent d'égaler une production de 300 q/ha. En ce sens, le travail desensibilisation et les regroupements opérés par les services agricoles avec lesconcernés ont permis de dépasser les 400 contrats signés avec les différentesparties. Les agriculteurs, selon lavariété de tomate cultivée, se verront allouer pour la variété hybride (à hautrendement) une prime de 16.000 DA à l'hectare pour tout l'itinéraire qui va deslabours, en passant par le recroisage, les intrants, les semences et engrais;alors que pour l'autre variété, la prime est de 11.000 DA à l'hectare. A celas'ajoute la prime de 1,50 DA à la livraison à l'usine qui reçoit à son tour uneprime de 1 DA par kilo. Enfin, pour éviter les mauvaisessurprises de dernier moment, lors de la campagne de transformation, lesconserveries ont été conviées à fixer par contrat, le prix du kilogramme à lalivraison que certains ont arrêté à 07 DA et d'autres à 04,50 DA, ce qui vaenclencher une rude concurrence entre les uns et les autres.
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