Algérie - Revue de Presse



Man?uvres et instabilité des enseignants Redoutant les manipulations sous-tendant le mouvement du personnel opéré à chaque fin d?année scolaire par la commission paritaire au niveau de la direction de l?éducation, le corps enseignant au niveau de la wilaya de M?sila est en proie à chaque rentrée scolaire et sous leurs effets (manipulations) à un profond malaise. Lequel malaise s?est avéré être fondé : pas moins d?une soixantaine d?enseignants qui ont vu le poste qu?ils occupaient pendant des années supprimé et eux-mêmes mutés dans les établissements ruraux. Il va sans dire que ces mutations n?ont pas été sans conséquence sur ces enseignants, lesquels ont été pour le moins déstabilisés et se refusent d?être victimes des man?uvres de cette commission paritaire. Commission que l?Union nationale du personnel de l?éducation et de la formation (UNPEF) de M?sila accuse d?être à l?origine de manipulations de la carte pédagogique. Cette manipulation, lit-on dans la requête de cette organisation syndicale, datée du 2 novembre et adressée au wali de M?sila, a engendré des déséquilibres en matière de dotation en personnel entre les établissements créant avec les mutations à vau-l?eau une situation d?instabilité pour le personnel enseignant. Justifiant cela, l?UNPEF cite le cas d?une école rurale de 35 élèves pour laquelle 3 enseignants ont été affectés, alors que dans les écoles à M?sila, notamment Slimane Derradji et Redjem Abdelkader dont l?effectif par classe s?élève à 45 élèves, il a été procédé à la suppression de postes dans ces établissements au moment où le besoin en enseignants se pose avec acuité. L?UNPEF évoque également dans sa requête la politique de bricolage poursuivie par la direction de l?éducation en matière d?affectation d?enseignants, ce qui a engendré des situations pour le moins aberrantes. Cette organisation cite le cas de l?école d?Ouled Oulhi où obligation a été faite à un enseignant de langue arabe n?ayant aucune notion de français d?assurer les cours de langue française pour les élèves des différentes classes de cet établissement. L?UNPEF n?en finit pas de s?interroger sur cet acharnement à supprimer des postes au niveau des établissements, notamment de M?sila, Bou Saâda et Ouled Derradj et ce en dépit du déficit d?environ 1000 postes budgétaires. D?aucuns diront qu?à travers le fonctionnement de cette commission qui est supposée rechercher une utilisation rationnelle de sa ressource humaine, des man?uvres sont déployées en usant de subterfuges tels que la suppression de postes dont l?objectif est la satisfaction de certains privilégiés au détriment de la stabilité du corps enseignant. Le cas des professeurs de maths qui ont été mutés de M?sila vers d?autres lieux l?année écoulée, pour cause de suppression de postes, est toujours vivace dans l?esprit du corps enseignant. Car finalement, il n?y a pas eu de suppression de postes, mais ce n?était qu?une man?uvre pour les faire remplacer par des enseignants privilégiés qui refusent d?enseigner ailleurs que face à leur domicile.
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