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Ecouter la musique pourrait réduire les crises d'épilepsie



En 1993, une recherche américaine publiée dans la revue "Nature" a exploré dans quelle mesure l'écoute d'une partition de Mozart pouvait contribuer à améliorer les sens spatio-temporels chez les patients épileptiques. Une étude canadienne a testé l'efficacité du fameux "effet Mozart" sur une dizaine de patients épileptiques afin de déterminer dans quelle mesure l'écoute d'une partition de ce grand compositeur pouvait influer sur la fréquence des crises. Une autre musique a été diffusée aux patients, afin de juger l'efficacité de la méthode par le biais d'une "pièce témoin".La musique classique serait-elle un remède naturel ' Selon des chercheurs du Krembil Brain Institute at Toronto Western Hospital (Canada), elle pourrait en tout cas aider les patients épileptiques à gérer la fréquence de leurs crises. Plus précisément, c'est la partition "Sonate pour deux pianos en ré majeur, K. 448" du grand Wolfgang Amadeus Mozart qui exercerait ces vertus thérapeutiques.
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont suivi pendant une année complète treize patients souffrant d'épilepsie. Si elle peut paraître insolite, l'expérience n'est pas nouvelle. En 1993, une recherche américaine publiée dans la revue "Nature" a exploré dans quelle mesure l'écoute d'une partition du grand compositeur autrichien pouvait contribuer à améliorer les sens spatio-temporels chez les patients épileptiques. Suite aux résultats probants obtenus à l'issue de l'étude, de nombreux essais ont suivi. A tel point que l'on parle aujourd'hui de "l'effet Mozart".
"Au cours des 15 à 20 dernières années, nous avons beaucoup appris sur la façon dont l'écoute d'une des compositions de Mozart chez des personnes épileptiques semble réduire la fréquence des crises. Mais l'une des questions auxquelles il fallait encore répondre était de savoir si les individus montreraient une réduction similaire de la fréquence des crises en écoutant un autre stimulus auditif - faisant office de pièce témoin - par rapport à Mozart", explique la Dre Marjan Rafiee, qui a dirigé l'étude. Au cours des trois premiers mois, la moitié des patients a écouté la Sonate de Mozart une fois par jour, puis est passée à une autre version à la tonalité brouillée pendant le même laps de temps.
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