Algérie - Revue de Presse

Drame d?un citoyen algérien



« Je cherche ma fille désespérément » Depuis le 8 décembre 1985, Abdelkrim B. n?a plus revu sa fille Amina, née le 13 septembre 1980 à Mulhouse, en France, partie en 1983 avec sa mère du foyer conjugal. Selon A. B., son épouse K. Z., de nationalité française, avait emporté avec elle tous leurs effets personnels y compris son diplôme. Fils de chahid et traînant les séquelles d?une invalidité, qualifiée de définitive par certains spécialistes, A. B. nous déclara avoir épuisé pas moins de 29 prodécures judiciaires qui n?ont pas abouti. Nombreuses ont été les correspondances adressées à l?intention du doyen des juges d?instruction de la ville de Mulhouse ainsi qu?au parquet et au président de la cour de Constantine, sans résultat concret. A. B. interpelle les autorités de son pays pour intervenir auprès des autorités compétentes en France afin de lui permettre de récupérer l?original de son diplôme avec lequel il pourrait bénéficier d?un emploi, surtout qu?il se trouve dans une situation instable et précaire depuis 1986. Réclamant le droit de visite de sa fille, A. B. affirme avoir fait parvenir au doyen des juges d?instruction de Mulhouse toutes les pièces nécessaires et se dit prêt à suivre toute autre procédure. « Mes demandes relatives au droit de visite ont été rejetées sous prétexte que j?ai tenté d?enlever ma fille », nous dira Abdelkrim. Ce dernier a commencé à s?inquiéter sérieusement pour sa fille Amina depuis qu?elle a fait l?objet d?un documentaire intitulé Sur la vie de ma mère diffusé sur la chaîne française France 3 le 24 janvier 2004, alors qu?elle était âgée de 19 ans. Dans l?émission en question on décrit « une fille qui dégage une violence contenue qu?elle ne parvient toujours pas à maîtriser. Déscolarisée, brouillée avec sa mère, la jeune fille a connu la drogue, la prison et un passage éclair en hôpital psychiatrique. La rue est devenue son refuge. Pourtant, elle n?a qu?une idée en tête : se sortir de la cité où elle a grandi et mener une vie normale. » Abdelkrim apprend par le biais du documentaire que le nommé Amar Henri, responsable d?une association pour les jeunes à Grigny, en banlieue parisienne, s?est pris d?affection pour la jeune fille tourmentée et s?active depuis à l?aider à trouver un emploi et un logement. Toutes les tentatives de Abdelkrim pour entrer en contact avec Amar Henri ont été infructueuses. Se disant prêt à régler sa situation vis-à-vis de son épouse et des autorités françaises, Abdelkrim B. ne réclame qu?un droit légitime, celui de récupérer l?original de son diplôme et le droit de visite de sa fille.



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