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Des milliers de travailleurs réclament sa tête



Des milliers de travailleurs se sont retrouvés encore hier matin devant le siège de l'UGTA pour réclamer le départ de Abdeladjid Sidi Saïd, l'actuel sectairegénéral.Des milliers de travailleurs se sont retrouvés encore hier matin devant le siège de l'UGTA pour réclamer le départ de Abdeladjid Sidi Saïd, l'actuel sectairegénéral.
Un dispositif policier a été déployé devantla maison du Peuple et tout au long duboulevard, jusqu'à la place du 1er Mai pour éviter tout débordement des travailleurs en colère.Issus de plusieurs fédérations et d'unions locales du centre du pays, ces syndicalistes exigent depuis le début du mouvementpopulaire "le départ immédiat deSidi Saïd", tout en déniant à la direction actuelle le droit d'organiser un congrèsextraordinaire."Sidi Saïd Dégage !, Sidi Saïd traître de lacause des travailleurs. Vous n'échapperezpas à la Justice" ont lancé les manifestantsinterdits d'accès à l'enceinte de lamaison du peuple protégée par un densecordon policier."Sidi Saïd fait partie des figures du systèmeBouteflika, il doit rendre descomptes, comme Ouyahia, Ali Haddad,Tahkout, il a profité de son poste pour faire des affaires, et placer des personnesde son entourage dans des postes en Algérie et à l'étranger", raconte un syndicalistede la zone industrielle de Rouiba.
Ce nouveau rassemblement survient alors que la direction de l'UGTA s'attelle à lapréparation du Congrès extraordinaire quidoit se tenir les 21 et 22 juin, en applicationde la décision de la dernière CEN quis'est réunie le 27 avril aux Andalouses à Oran.Sidi Saïd, dont le mandat doit s'acheveren janvier 2020 avait annoncé qu'il ne "briguera pas de nouveau mandat",sachant bien que sa tête est mise à prixcomme toutes les figures du "Bouteflikisme". Mais il veut néanmoinss'épargner une sortie humiliante en remettantle pouvoir à son successeur.Pour rappel, certaines fédérations, certesminoritaires, sont contre l'organisation dece congrès extraordinaire qui se tient sous l'égide de la CEN et proposent le limogeage de la direction actuelle et son remplacement par un directoire qui doit préparerun congrès de "refondation", endehors des cadres actuels
Un dispositif policier a été déployé devantla maison du Peuple et tout au long duboulevard, jusqu'à la place du 1er Mai pour éviter tout débordement des travailleurs en colère.Issus de plusieurs fédérations et d'unions locales du centre du pays, ces syndicalistes exigent depuis le début du mouvementpopulaire "le départ immédiat deSidi Saïd", tout en déniant à la direction actuelle le droit d'organiser un congrèsextraordinaire."Sidi Saïd Dégage !, Sidi Saïd traître de lacause des travailleurs. Vous n'échapperezpas à la Justice" ont lancé les manifestantsinterdits d'accès à l'enceinte de lamaison du peuple protégée par un densecordon policier."Sidi Saïd fait partie des figures du systèmeBouteflika, il doit rendre descomptes, comme Ouyahia, Ali Haddad,Tahkout, il a profité de son poste pour faire des affaires, et placer des personnesde son entourage dans des postes en Algérie et à l'étranger", raconte un syndicalistede la zone industrielle de Rouiba.
Ce nouveau rassemblement survient alors que la direction de l'UGTA s'attelle à lapréparation du Congrès extraordinaire quidoit se tenir les 21 et 22 juin, en applicationde la décision de la dernière CEN quis'est réunie le 27 avril aux Andalouses à Oran.Sidi Saïd, dont le mandat doit s'acheveren janvier 2020 avait annoncé qu'il ne "briguera pas de nouveau mandat",sachant bien que sa tête est mise à prixcomme toutes les figures du "Bouteflikisme". Mais il veut néanmoinss'épargner une sortie humiliante en remettantle pouvoir à son successeur.Pour rappel, certaines fédérations, certesminoritaires, sont contre l'organisation dece congrès extraordinaire qui se tient sous l'égide de la CEN et proposent le limogeage de la direction actuelle et son remplacement par un directoire qui doit préparerun congrès de "refondation", endehors des cadres actuels
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