Algérie - A la une

Des extractions bientôt à Ghar Djebilet




Que ce soit sur le site de la production sidérurgique à El Hadjar (Annaba) destiné à la transformation du minerai de fer ou sur celui appelé à fournir la matière première « fer brut » que représentent les mines de Ouenza, Boukhadra et Ghar Djebilet (Tindouf), de l'or dans des localités au Sud-Est de Tindouf , les discussions tournaient toutes autour de la richesse du sous-sol algérien.L'on s'est même interrogé sur la tiédeur des décideurs algériens à entamer les opérations d'exploitation comme cela a été fait pour l'or dans une des localités de Mechri Abdelaziz (Ghar Djebilet) où des Brésiliens, des Coréens et des Sud-Africains ont planté leurs chapiteaux. Aucune source ne le précise, mais il est dit que les premiers essais ont permis l'extraction de 3 tonnes/an d'or en 7 ans (2001/2007). Depuis, les mêmes sources avancent une quantité de 3 tonnes d'or brut/n. Ce qui n'a pas été confirmé par l'Agence Nationale des Activités Minières. (ANAM). Celle-ci précise que pour sa 48e Session d'Adjudication, vingt-neuf (29) permis miniers pour exploration minière ont été examinés. Les chiffres révélés par nos interlocuteurs donnent le vertige. L'on se pose également la question sur l'importance des gisements découverts sur la bande frontalière dans les localités du Sud-Est de Tindouf. Et comme pour titiller notre curiosité sans aller plus loin dans les détails, un des cadres du ministère de l'Industrie et des Mines a confirmé le fait qu'un opérateur étranger, dont on n'a pas révélé la nationalité, a obtenu un acte d'exploitation de gisements d'or du ministère de l'Energie. Et dire que notre pays dispose d'un important potentiel géologique intéressant à même d'intéresser les investisseurs nationaux et étrangers. Ministre en charge du secteur pour l'investissement et le partenariat visant l'exploration minière, le développement et la production de certaines substances minérales font défaut. Malgré cela, le secteur minier est resté très peu productif alors que le potentiel est appréciable, notamment en matière de substances utiles non métalliques telles que phosphate, sel, marbre, etc. Tel est le constat fait par les géologues et autres experts du secteur minier. Dans cette perspective, il est utile de rappeler que l'Algérie s'est attachée, depuis l'indépendance, à se doter d'un secteur minier qui puisse répondre à ses préoccupations. Au fil des discussions et des déplacements de la délégation ministérielle, cadres, experts et opérateurs n'ont pas cessé d'inventorier un grand nombre de « ? gites et indices». Certains offrent de réelles perspectives d'investissement pour leur exploitation, leur promotion et leur mise en valeur à même de les proposer aux investisseurs et opérateurs économiques pour démarrer, ont estimé nos interlocuteurs. L'opération aurait dû être lancée par Youcef Yousfi au lendemain de sa prise de fonction de ministre de l'Industrie et des Mines. Le poste était initialement occupé par Mahdjoub Bedda (2017). Youcef Yousfi n'ira pas plus loin qu'une ébauche de partenariat à proposer aux investisseurs étrangers. Des formules, associées à des mesures incitatives aussi bien dans le cadre de l'exploration que dans celui de l'exploitation minière. Ce qui a valu, à l'époque, l'intéressement de plusieurs investisseurs nationaux et étrangers dans une Algérie aux potentialités minières diversifiées. Entre-autres, les importants gisements de fer, sel, zinc, plomb, baryte, marbre? et grâce aux efforts de recherche entrepris depuis l'ouverture de la Sonarem sont venus s'ajouter des gisements d'or, wolfram, étain, argent, diamant, mercure, terres rares, métaux rares et pierres précieuses et semi-précieuses. Il reste que ceux du minerai de fer ont été pratiquement pillé par l'indien ArcelorMittal. Ce dernier a profité de la complaisance des différents Premiers ministres comme Sellal et Ouyahia pour accélérer l'extraction du fer brut même en temps d'arrêt des installations de production du complexe Sidérurgique El Hadjar. Il y a également les atteintes à l'environnement qu'il faudrait prendre en considération. Pour l'heure, l'on ne fait rien pour sauvegarder l'environnement gravement atteint par l'exploitation quotidienne et loin de toute norme des gisements. Ghar Djebilet, du moins son environnement, est certes, à ce jour, sauvegardé faute d'activité extractive du fer et de l'or. Mais, à l'écoute des informations alarmantes portant sur des activités prévues pour être lancées prochainement, l'agression ne saurait tarder.
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