Des chercheurs dévoilent la génétique des Tournesols de Van Gogh

Une équipe de généticiens est parvenue à mettre en évidence les mutations à l'origine des deux variétés de tournesols peintes sur la célèbre série de tableaux de Vincent Van Gogh. Vincent Van Gogh ne s'imaginait certainement pas, près d'un siècle plus tôt, que sa série de sept tableaux baptisés Les tournesols se retrouverait un jour au c'ur de l'intérêt d'une équipe de généticiens. Les chercheurs, de l'Université de Géorgie, sont récemment parvenus à identifier les mutations responsables de la forme des célèbres fleurs jaunes peintes par l'artiste entre 1888 et 1889.
Les représentations post-impressionnistes représentent deux variétés de tournesols : celle commune, composée de pétales allongés disposés en rangées autour d'un disque obscur, et celle dite à "fleurs doubles" composée d'une corolle beaucoup plus épaisse qui recouvre presque entièrement le c'ur. Pour mettre en évidence les facteurs responsables de la différence entre les deux spécimens les scientifiques ont mené un protocole similaire à celui de Gregor Mendel, précurseur de la génétique moderne. Ils ont ainsi croisé les plantes entre elles et individualisé le gène HaCYC2c, lieu de mutations à la base des deux variétés visibles sur les tableaux, et même d'une troisième composée de petits pétales tubulaires disposés en couronne autour du disque sombre.
Dans une étude publiée récemment par PLoS Genetics, les chercheurs expliquent qu'une lésion sur une portion du gène HaCYC2c est capable d'activer la production de pétales à l'origine de l'effet "fleurs doubles". L'interruption totale du gène rend par ailleurs la plante incapable de produire l'inflorescence radiale normale qui vient ainsi remplacée par une séquence circulaire de petits pétales tubulaires. En d'autres termes, la variété commune ne présente aucun type de mutation sur ce gène en particulier contrairement aux deux autres dont les altérations génétiques sur HaCYC2c sont à l'origine des divers attributs phénotypiques.
Une équipe de généticiens est parvenue à mettre en évidence les mutations à l'origine des deux variétés de tournesols peintes sur la célèbre série de tableaux de Vincent Van Gogh. Vincent Van Gogh ne s'imaginait certainement pas, près d'un siècle plus tôt, que sa série de sept tableaux baptisés Les tournesols se retrouverait un jour au c'ur de l'intérêt d'une équipe de généticiens. Les chercheurs, de l'Université de Géorgie, sont récemment parvenus à identifier les mutations responsables de la forme des célèbres fleurs jaunes peintes par l'artiste entre 1888 et 1889.
Les représentations post-impressionnistes représentent deux variétés de tournesols : celle commune, composée de pétales allongés disposés en rangées autour d'un disque obscur, et celle dite à "fleurs doubles" composée d'une corolle beaucoup plus épaisse qui recouvre presque entièrement le c'ur. Pour mettre en évidence les facteurs responsables de la différence entre les deux spécimens les scientifiques ont mené un protocole similaire à celui de Gregor Mendel, précurseur de la génétique moderne. Ils ont ainsi croisé les plantes entre elles et individualisé le gène HaCYC2c, lieu de mutations à la base des deux variétés visibles sur les tableaux, et même d'une troisième composée de petits pétales tubulaires disposés en couronne autour du disque sombre.
Dans une étude publiée récemment par PLoS Genetics, les chercheurs expliquent qu'une lésion sur une portion du gène HaCYC2c est capable d'activer la production de pétales à l'origine de l'effet "fleurs doubles". L'interruption totale du gène rend par ailleurs la plante incapable de produire l'inflorescence radiale normale qui vient ainsi remplacée par une séquence circulaire de petits pétales tubulaires. En d'autres termes, la variété commune ne présente aucun type de mutation sur ce gène en particulier contrairement aux deux autres dont les altérations génétiques sur HaCYC2c sont à l'origine des divers attributs phénotypiques.