Algérie - Investissements et partenariat



Une première délégation d’experts bordelais en réhabilitation du vieux bâti se rendra à Oran à la fin du mois de janvier prochain, dans le cadre du projet euro-méditerranéen «Archimed», apprend-on de sources proches de l’APC d’Oran.

Il s’agit d’une mission de reconnaissance qui précèdera l’envoi d’une équipe d’étudiants de la ville de Bordeaux, spécialisés dans la réhabilitation du vieux bâti. Les Bordelais, indiquent nos sources, travailleront en collaboration avec une association oranaise versée dans la réhabilitation du vieux bâti.

Avant-hier, lundi, le directeur de la division de l’urbanisme et de la planification (DUP) de l’APC avait présenté devant la délégation bordelaise un exposé détaillé sur la monographie de la ville et son histoire, avant de s’étaler sur le plan d’action de la commune et la réglementation urbaine en Algérie, faisant en même temps une comparaison avec les instruments d’urbanisme en usage en France. Une réunion sur le projet «Archimed» était prévue, hier soir, entre la délégation bordelaise et les secteurs concernés de la commune.

Dans le cadre de ce projet, la ville d’Oran bénéficiera d’une aide conséquente pour la réhabilitation et la revalorisation du centre historique de Sidi El-Houari.

Le projet intitulé «réhabilitation du patrimoine ancien», qui est inscrit dans le cadre de l’accord de jumelage et de coopération entre les villes d’Oran et de Bordeaux, a été longuement discuté, lors de la dernière visite de l’ambassadeur de France à la mairie d’Oran. Ce projet, né de la volonté des villes du groupe Euromed des Eurocités de prendre une part active dans la relance du partenariat euro-méditerranéen, ciblait dans un premier temps, les villes d’Oran, la ville libanaise El Mina, la ville portuaire italienne Gênes et la ville française Bordeaux. Néanmoins, avant de recevoir le dossier des quatre villes, la Commission européenne a demandé à ce que d’autres villes partenaires soient intégrées pour renforcer ce projet. C’est ainsi qu’ont été intégrées les villes de Beyrouth, Venise et Istanbul. Le projet vient d’être retenu par la Commission européenne qui a débloqué une première enveloppe financière de 700.000 euros pour l’étape diagnostic qui s’étalera sur deux années.


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