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Crise de transport à la cité Emir Abdelkader Constantine : les autres articles


Depuis la fermeture du téléphérique pour une opération d'entretien qui durera jusqu'au 4 novembre, les habitants de la cité Emir Abdelkader, mais aussi les quartiers environnants, vivent une crise de transport chronique.
De nombreux citoyens font le pied de grue chaque jour au niveau du rond-point de la cité Emir Abdelkader dans l'espoir de trouver un moyen de transport assurant la destination vers le centre-ville de Constantine. Les deux minibus mobilisés par l'ETC pour combler le déficit engendré par l'arrêt du téléphérique se sont avérés insuffisants face à une très forte demande. « De plus, ces bus qui desservent la station de Bab El Kantara prennent beaucoup de temps pour revenir en raison des embouteillages », déplore un citoyen de la cité Emir Abdelkader rencontré devant la station du téléphérique. Face à cette forte tension, ce sont les chauffeurs de taxi clandestins qui sauteront sur l'occasion, car les chauffeurs réguliers refusent carrément d'aller vers le centre-ville.
«Un chauffeur de taxi m'a demandé 250 DA la course pour me déposer près de la Grande poste», regrette une dame. Une autre poursuit : « C'est une catastrophe, nous sommes bloqués ici depuis plus d'une heure sans aucun moyen de transport, alors que les clandestins nous imposent de payer 100 DA uniquement pour nous ramener au CHU et on devra continuer à pied jusqu'au centre-ville.» Face à cette anarchie, les autorités concernées continuent d'observer le silence, alors que des mesures d'urgence auraient dû être prises sachant que cette période de maintenance était prévue depuis longtemps.


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