Algérie - Revue de Presse

Conventionnement du médecin traitant Du nouveau pour l'assurance maladie



Le lancement du conventionnement du médecin traitant constitue l'une des clés de voûte de la réussite du projet de la carte à puce «Chiffa ». C'est ce qui ressort, de la journée d'information organisée hier par le ministère du Travail et de la Protection sociale sur le thème du projet intégré dans le programme sectoriel de réforme de l'assurance maladie. Selon le ministère de tutelle, cette démarche bien «que son ancrage juridique remonte à 1983, car il intègre de très nombreux outils et dispositifs modernes, constitue une action fortement articulée au projet de la carte à puce Chiffa, qui en constitue un de ses principaux instruments, et vient compléter ainsi le système tiers payant du médicament dans le cadre de la prise en charge des soins ambulatoires». A ce titre, la convention du médecin traitant définira selon la même source «les obligations et engagements des médecins et des organismes de sécurité sociale ». Elle concernera dans sa première phase près de 65 000 assurés sociaux, et sa généralisation au niveau national se fera dans le sillage du projet de carte Chiffa. Quant aux objectifs recherchés à travers la mise en oeuvre de ce projet, il s'agit de «l'amélioration de la qualité des prestations de la sécurité sociale ainsi que l'accessibilité aux soins pour les assurés sociaux. » La maîtrise des dépenses d'assurance maladie ainsi qu'une contribution à l'organisation du recours au système d'offre de soins. Il est à noter que le conventionnement sera d'abord proposé aux médecins généralistes exerçant à titre libéral, puis étendu, à terme, aux médecins généralistes du secteur public dans le cadre de la contractualisation, avec un prolongement au médecin spécialiste pour les malades chroniques dans le cadre de la mise en oeuvre concertée des protocoles de soins. Sur un autre plan, le département de M. Tayeb Louh a décidé de la prise en charge au tarif de référence, du médicament essential érythropoïétine destiné pour les malades souffrants d'insuffisance rénale, qui ne peut être réglée par la seule hémodialyse. Selon le ministre du Travail «l'absence d'administration de ce traitement chez un bon nombre d'hémodialysés cause de très nombreuses complications et un handicap pour le malade dans sa vie quotidienne ». Ainsi le recours aux transfusions sanguines, «comme palliatif» en raison de la difficulté d'accès à ce médicament, peut compromettre les chances de succès d'une éventuelle greffe rénale ultérieure. Les bénéficiaires de ce traitement, reprendront une activité, ce qui réduira les dépenses découlant de leurs arrêts de travail et de leur état d'invalidité. Les dépenses de transport sanitaire seront également réduites, puisque les patients traités par le médicament érythropoïétine retrouveront un état de santé leur permettant de se déplacer vers les centres d'hémodialyses au moyen d'un transport ordinaire.
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