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Concrétiser le changement en dehors des modes d'alternance consacrés jusque-là



Les membres représentant les Forces de l'alternative démocratique, regroupant plusieurs partis et organisations, ont annoncé, avant-hier mardi, l'installation, au courant de cette semaine, de deux commissions pour, ont indiqué les membres de cette coalition, définir les contours de la Convention du pacte politique pour une véritable transition démocratique, prévue, rappelle-t-on, le 31 de ce mois en cours.Intervenant en marge d'un rassemblement à Ifri Ouzellaguène, à l'Ouest de Béjaia, à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire du Congrès de la Soummam (20 août 1956), les représentants du FFS, du RCD, de l'UCP, du PT, du PST, du MDS, du PLD et celui de la LADDH (aile que dirige Me Noureddine Benissad), ont assuré qu'il s'agira de définir les objectifs à atteindre.
Et, ont-ils poursuivi, réfléchir sur les manières de concrétiser ce changement en dehors des modes d'alternance consacrés jusque-là, à savoir les élections organisées par ce même système. Ces commissions, a observé Ali Laskri, membre du présidium du Front des forces socialistes (FFS), travailleront dans le sens de la préparation d'un processus constituant souverain. «Cette convention ambitionne à réconcilier l'Algérie avec son Histoire et son Etat et à consacrer l'Etat démocratique et social qui constitue le principe même de la déclaration du 1er novembre et du Congrès de la Soummam », a-t-il indiqué.
De son côté, Hamid Ouazar, ancien responsable et député du FFS et l'un des initiateurs de «l'Initiative pour une refondation démocratique» (IRD), partie prenante de cette coalition, a estimé que la convention à venir devra redéfinir ce que devra être l'Etat algérien.
Un Etat, a-t-il observé, qui devra se contenter d'exercer ses fonctions régaliennes et donner la plus grande importance au citoyen. Il ne suffit pas, a-t-il dit, de réclamer le départ du système, mais surtout, de lui substituer une alternative dont il faut définir le contenu parcimonieusement. Il s'agira plutôt, a-t-il poursuivi, de définir, avec exactitude, le contenu de cet Etat de droit, civil et social, que nous réclamons et la vision que l'on veut de l'Algérie de demain. Pour cet intervenant, les préoccupations des citoyens sont distinctes de celles exprimées par les élites politiques.
«Les premiers (citoyens, ndlr) réclament la consécration des libertés et de l'égalité dans tous les domaines, politique, social et économique, tandis que les seconds (élites politiques, ndlr) sont préoccupés par l'organisation de l'élection, l'élimination de la fraude et le changement du mode de gouvernance», a-t-il relevé. Auparavant, ces mêmes représentants de cette coalition ont affirmé leur attachement aux principes du Congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956.
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