Algérie - Evènements de musique, concerts et spectacles

Chlef. Recueillement à la mémoire de Guerrouabi, Emouvant hommage au maître



Une cérémonie religieuse a été organisée mercredi soir à la mémoire du grand maître du chaâbi, El Hachemi Guerrouabi, chez sa famille de Chlef, en présence de nombreuses personnes venues de la wilaya et d’autres régions du pays.

En plus des membres de sa famille d’Alger, il y avait cheikh Maâzouz Bouadjadj et le chanteur Nourreddine Benattia, qui se sont déplacés spécialement d’Oran et de Mostaganem. Ces derniers ne cachaient pas leur tristesse et ont tenu à partager ces moments de deuil avec ses proches. « C’est une grande perte pour la culture et le chaâbi dans notre pays. Cheikh El Hachemi Guerrouabi était et restera un grand maître dans son genre. La dernière fois où je l’ai rencontré, c’était en 2004 au TNA à Alger, lors d’un concert organisé à la mémoire de M’rizek et El Hadj M’hamed El Anka. Il avait emballé la salle et subjugué l’auditoire par la qualité de ses œuvres », nous dira cheikh Maâzouz Bouadjadj qui garde d’excellents souvenirs de ses tournées artistiques avec le défunt. Abondant dans le même sens, le chanteur Nourreddine Benattia, un autre produit de l’école mostaganémoise du chaâbi, se dit très peiné et bouleversé par la disparition d’un monument de la chanson populaire dans notre pays. « Guerrouabi venait souvent à Mostaganem pour animer des fêtes de mariage et des soirées artistiques, et il était, à chaque fois, accueilli chaleureusement par la population locale. Franchement, je ne trouve pas les mots pour qualifier cette perte qui intervient à un moment où le chaâbi a le plus besoin de ses principaux animateurs pour aller de l’avant », déclare-t-il. Revenant au décès de son oncle, le cardiologue Berrabha, propriétaire de la clinique El Ihssane de Chlef, affirme que le cheikh, avant son coma, était lucide et discutait normalement avec sa famille, chez lui à Moretti. « Certes, Guerrouabi souffrait du diabète, mais il n’a jamais donné l’impression d’être sérieusement touché. Il discutait normalement, marchait et nous racontait même des anecdotes sur sa carrière artistique. Il m’avait promis d’ailleurs de venir à Ténès pour passer quelques semaines de repos, mais le destin en a décidé autrement », raconte en pleurs son neveu Tewfik Berrabha. Son frère Khelifa, qui dirige le groupe chaâbi El Hachimia de Chlef, a prévu d’organiser, prochainement, un grand gala à la mémoire de son oncle et a tenu à remercier la ministre de la culture, Mme Khalida Toumi et les services de la Présidence pour le soutien manifesté à l’égard de sa famille.


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