Chlef: Le problème du scanner se pose toujours à l'hôpital des S'urs Bedj

Lors de la récente session ordinaire estivale de l'APW, les élus ont examiné la situation de l'épidémie du coronavirus. Dans son intervention, le directeur de la santé par intérim qui a évoqué l'état des lieux de la pandémie du Covid-19, notamment la stratégie de riposte adoptée, a affirmé que la wilaya de Chlef enregistre le taux de guérison le plus élevé du pays. Le président de la commission santé a rappelé le respect strict des consignes des autorités sanitaires du pays lors des funérailles et fêtes de mariage en vue d'éviter la propagation du virus.Lors des débats, les élus ont soulevé plusieurs problèmes notamment celui des malades toujours orientés vers le secteur privé alors que plusieurs d'entre eux n'ont pas les moyens financiers pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. La paupérisation de la population est une réalité. Un élu a donné un exemple de quatre personnes de la même famille atteintes d'une maladie, il leur a été clairement signifié qu'ils doivent se rendre chez tel médecin privé pour le scanner, «celui de l'hôpital est en panne». Il précise que le montant par personne est de 8.000 DA soit un montant total de 32.000 DA pour les quatre. D'où peuvent-elles se procurer ce montant '
Le problème du scanner à l'hôpital des S?urs Bedj a été posé depuis des années. Des promesses ont été faites mais la solution tarde à venir. Un élu a posé le problème au ministre de la Santé lors d'une visite de travail en ces termes : «Monsieur le ministre, pour le scanner et l'IRM, ce sont les démunis qui n'en bénéficient pas…».
Le wali, dans son intervention, a affirmé que le laboratoire de biologie moléculaire génomique et bioinformatique de l'université Hassiba Benbouali situé à Bocca Sahnoun où sont réalisés des tests d'analyse de prélèvements sur des cas suspects de Covid-19 fonctionne normalement. Cela a été rendu possible, précise-t-il, grâce au sérieux dans le travail, la compétence et le dévouement dont ont fait preuve les médecins et enseignants-chercheurs qui y travaillent.
Le deuxième point pour lequel il a longuement insisté, adressé aux citoyennes et citoyens des 35 communes que compte la wilaya, est que ces derniers doivent faire preuve de plus de vigilance et de prudence et se mobiliser en observant les règles sanitaires pour parer à tout risque de contamination.