Algérie - Revue de Presse

Bouchaoui, l'arbre qui cache la forêt


La forêt de Bouchaoui constitue en cette période estivale une destination privilégiée des Algérois en quête de verdure, de repos, de coupure avec le stress et... d'un bol d'oxygène revigorant.

« Les week-ends et jours fériés, d'interminables files de voitures s'y engagent pour y déverser des milliers de promeneurs », a constaté le site web Kherdja. Donnant la parole aux internautes, chacun y va de son commentaire. « A vos baskets, rien n'est plus agréable que de faire du sport dans un endroit pareil, très belle forêt : un endroit pour toute la famille, idéal pour les pique-niques aussi et les balades à cheval », souligne l'un d'eux. « C'est un grand espace de détente, de repos familial, mais quelquefois on regrette même d'y être allé, pour y trouver un stationnement, on est obligé de faire 5 fois le tour du pseudo parking pour repérer une voiture qui sort. Il y a un monde fou et les infrastructure ne suivent pas... Cela aurait été mieux si l'on installait des bancs partout », témoigne un autre.Kamel et Noureddine, la trentaine, se donnent souvent rendez-vous pour faire du footing, histoire de garder la forme. Kamel veut perdre sa bedaine et Noureddine cherche à faire baisser son taux de cholestérol. Par des petites foulées régulières, ils se mêlent aux autres coureurs dont certains sont expérimentés. Ils vont à la rencontre d'une forêt qui leur offre son cadre agréable et son oxygène. « La plupart des club de foot et d'autres disciplines font leur préparation physique à Bouchaoui », déclare un promeneur.Certaines familles viennent avec leurs enfants pour leur faire découvrir la nature et partager même un repas. Des toboggans et des balançoires sont à leur disposition. La Gendarmerie nationale veille au grain. Elle tente de sécuriser au maximum cet endroit. La forêt de Bouchaoui reste l'un des rares endroits qu'offre la capitale pour l'évasion. Il faut dire qu'Alger est de plus en plus dévorée par le béton, le bitume et la pollution. L'acier et les bulldozers ont remplacé la verdure. Certains quartiers ont pris l'allure d'interminables chantiers bruyants et poussiéreux. Les jardins publics qui faisaient la fierté d'Alger ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Une politique générale de gestion des espaces verts doit être définie par les autorités locales. La réduction alarmante des espaces verts est essentiellement liée au développement sauvage de l'urbanisme au niveau des différentes communes de la capitale. Il y a aussi l'absence de contrôle durant les années 1990, ce qui a ouvert la voie à toutes sortes d'agressions sur les espaces verts.




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