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Biskra : Rejet de la feuille de route du pouvoir


A Biskra, le 31e acte du mouvement populaire pacifique national contre le système politique et tous ses symboles et thuriféraires a été marqué, aujourd'hui, par la mobilisation de centaines de manifestants de divers horizons rassemblés à la Place de la liberté du centre-ville.
Ces derniers ont réclamé la libération des détenus d'opinion dont les principaux animateurs du Hirak et ont scandé des slogans hostiles aux élections présidentielles telles préconisées par Gaid Salah, chef d'Etat-major et vice-ministre de la Défense national lequel a été fustigé pour ses décisions « arbitraires et allant à contre-courant des revendications populaires et entravant les libertés de déplacement, de réunion et de protestation sur la voie publique du peuple algérien ne voulant plus vivre sous la férule des militaires et qui aspire à l'instauration d'un Etat civil, démocratique et républicain.», a souligné l'un d'entre eux.

Puis la foule compacte s'est mise en branle vers l'Avenue Zaàtcha, principale artère de la ville qui a vibré aux clameurs revendicatrices et aux chansons entonnées par les marcheurs, hommes, femmes et enfants, plus volontaires que jamais, a-t-on constaté. «Parlement, gouvernement, FLN et RND, Dégage. Dégage. Nous jurons de ne pas nous arrêter. Nous n'irons pas voter pour adouber un système corrompu. Le peuple ne veut plus des discours des casernes. Eh ! Mouche. Pardonne-moi. Mon père m'a conseillé de ne pas aller voter pour des bandits. Le peuple et l'armée sont frères mais nous voulons un état civil. Honte à vous, la capitale est sous embargo.», sont les slogans clamés constituant la substance du message populaire destiné au commandement militaire en ce 31e vendredi de mobilisation pour une autre Algérie laquelle mobilisation populaire a repris de plus belle et est loin de fléchir, note-t-on.
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