Algérie - Athmane bali

Biographie d'Athmane Bali



Biographie d'Athmane Bali
(Né en 1953). Interprète du Tindi et auteur compositeur. Son vrai nom est Mebarek Othmani. Il est né à Oubalou (Djanet) dans un milieu familial emprunt de mélodies et de poésie. Elevé par une mère –Khadidja- poétesse et chanteuse, Othmane Baly s’acheta à 14 ans, une guitare sans dos de caisse et intégra comme danseur et ensuite percussionniste l’orchestre d’Abderrahmane Lasmar, son idole et artiste coté dans la région. En 1969, il part pour Tamanrasset au collège. Pour ne pas s’éloigne du monde de la musique, il rejoint comme danseur le groupe de la JFLN que dirigeaient Daâmi et Hibaoui, deux artistes versés dans le Moughrabi et l’Oriental et, une année plus tard, il accepte de faire partie, toujours comme danseur, du groupe de Badlis. Entretemps, il s’était mis à jouer du luth. Après avoir quitté Tamanrasset et rejoint Laghouat pour des études paramédicales, il commence à jouer et à faire écouter à ses amis ses propres compositions targuies. Encouragé durant son service national qu’il passe à Aïn Arnat (Sétif), il ose se produire en 1978 devant le public de Djanet. L’échec est tota lmais l’artiste ne désarme pas. En 1982, un passage à la télévision allait changer le cours des choses. Les jeunes Targuis commençaient à s’intéresser à lui. Grace à la DRE-Sonatrach, il réussit à passer une deuxième fois à la télévision. Peu à peu il sort de l’anonymat. En 1986, il sort sa première cassette, enregistrée au studio Yugurten d’Azazga et produite par Cadic. Baly gagne le public algérien. Se considérant comme un trait d’union entre deux générations, celle d’hier qui gagnait jalousement son savoir pour elle et celle actuelle, constituée d’une jeunesse qui a tant envie d’investir la scène et de transmettre à d’autres la richesse de son patrimoine, ce technicien de la santé qui chante en « tamachakt », passionné de la musique et du chant de ses ancêtres ne cache pas son admiration pour Salah Degdouga et Mohamed Toumi, deux chanteurs de Aïn Salah. En 1995, il sort deux CD en France, Assouf (Nostalgie) et Assarouf (Le pardon) en collaboration avec Steve Shebran, un percussionniste-bassiste franco-américain avec qui il travaille depuis 1992.



le grand vide du peuple algerien
kada belli - batna, Algérie

13/05/2012 - 32165

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