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Bensalah entame les consultations



Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu jeudi à Alger, successivement, Abdelaziz Ziari, Abdelaziz Belaid et Miloud Brahimi, en tant que personnalités nationales, indique un communiqué de la présidence de la République.Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu jeudi à Alger, successivement, Abdelaziz Ziari, Abdelaziz Belaid et Miloud Brahimi, en tant que personnalités nationales, indique un communiqué de la présidence de la République.
Ces rencontres "entrent dans le cadre de la volonté de concertation, que prône le chef de l'Etat dans le traitement de la situation politique du pays", précise la même source.
Comme promis donc, lors de son discours à la Nation suite a son accession au poste de chef de l'état, Abdelkader Bensalah a entamé des consultations avec des acteurs politiques de la scène nationale. Bensalah s'est en effet engagé à mettre en place, en concertation avec la classe politique et civile citoyenne, "une Institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires, de préparation et d'organisation d'élections nationales, honnêtes et transparentes".
Seulement, il faut préciser que le communiqué de la présidence d e la République ne fait nullement mention de cette instance, ni des élections présidentielles annoncées pour le 4 juillet prochain. Ces audiences sont annonciatrices de vastes consultations. En effet, selon des sources partisanes, des invitations leur ont été adressées par la présidence de la République, à l'effet de participer à une rencontre qui aura lieu lundi prochain.
Cela dit, selon les personnalités reçues jeudi par Bensalah, il a été question lors des discussions, de la situation générale qui prévaut dans le pays. Sur la teneur de ces discussions, Abdelaziz Ziari, ancien président de l'APN, a indiqué avoir dit au chef de l'Etat qu' "il ne faut plus faire référence à la constitution actuelle, qui ne répond pas à la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve l'Algérie".
En somme pour Ziari, la solution à la crise dans le cadre de la Constitution ne sert à rien, puisque elle est rejetée par les Algériens. "Il est urgent de sortir de la Constitution actuelle et mettre en place une phase de transition, d'une année au plus", a expliqué M Ziari, dans de multiples déclarations à la presse.
Pour M Ziari, cette période de transition doit permettre de mettre en place, une nouvelle loi électorale, procéder à une révision du fichier électoral et l'élection d'une Assemblée constituante, qui est "la solution la mieux indiquée dans la phase actuelle", juge-t-il. "On ne peut pas continuer avec un gouvernement qui n'a pas la confiance des Algériens. Comment organiser des élections propres, si celui qui était en place à l'intérieur lors des fraudes, dirige aujourd'hui le pays", explique-t-il.
De son coté, le front El Moustakbal a rendu public un communiqué, dans lequel il a précisé sa position et ce qu'a declaré son chef de file, Abdeklaziz Belaid, au chef de l'Etat. Selon ce communiqué, Belaid a expliqué à Bensalah, que la meilleure solution à la crise actuelle c'est d'être à l'écoute des "aspirations des Algériens", exprimées lors des manifestations. Belaid a aussi affirmé, que des élections présidentielles honnêtes et transparentes supposent la création d'une haute instance indépendante, qui supervisera toutes les étapes du scrutin.
Ces rencontres "entrent dans le cadre de la volonté de concertation, que prône le chef de l'Etat dans le traitement de la situation politique du pays", précise la même source.
Comme promis donc, lors de son discours à la Nation suite a son accession au poste de chef de l'état, Abdelkader Bensalah a entamé des consultations avec des acteurs politiques de la scène nationale. Bensalah s'est en effet engagé à mettre en place, en concertation avec la classe politique et civile citoyenne, "une Institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires, de préparation et d'organisation d'élections nationales, honnêtes et transparentes".
Seulement, il faut préciser que le communiqué de la présidence d e la République ne fait nullement mention de cette instance, ni des élections présidentielles annoncées pour le 4 juillet prochain. Ces audiences sont annonciatrices de vastes consultations. En effet, selon des sources partisanes, des invitations leur ont été adressées par la présidence de la République, à l'effet de participer à une rencontre qui aura lieu lundi prochain.
Cela dit, selon les personnalités reçues jeudi par Bensalah, il a été question lors des discussions, de la situation générale qui prévaut dans le pays. Sur la teneur de ces discussions, Abdelaziz Ziari, ancien président de l'APN, a indiqué avoir dit au chef de l'Etat qu' "il ne faut plus faire référence à la constitution actuelle, qui ne répond pas à la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve l'Algérie".
En somme pour Ziari, la solution à la crise dans le cadre de la Constitution ne sert à rien, puisque elle est rejetée par les Algériens. "Il est urgent de sortir de la Constitution actuelle et mettre en place une phase de transition, d'une année au plus", a expliqué M Ziari, dans de multiples déclarations à la presse.
Pour M Ziari, cette période de transition doit permettre de mettre en place, une nouvelle loi électorale, procéder à une révision du fichier électoral et l'élection d'une Assemblée constituante, qui est "la solution la mieux indiquée dans la phase actuelle", juge-t-il. "On ne peut pas continuer avec un gouvernement qui n'a pas la confiance des Algériens. Comment organiser des élections propres, si celui qui était en place à l'intérieur lors des fraudes, dirige aujourd'hui le pays", explique-t-il.
De son coté, le front El Moustakbal a rendu public un communiqué, dans lequel il a précisé sa position et ce qu'a declaré son chef de file, Abdeklaziz Belaid, au chef de l'Etat. Selon ce communiqué, Belaid a expliqué à Bensalah, que la meilleure solution à la crise actuelle c'est d'être à l'écoute des "aspirations des Algériens", exprimées lors des manifestations. Belaid a aussi affirmé, que des élections présidentielles honnêtes et transparentes supposent la création d'une haute instance indépendante, qui supervisera toutes les étapes du scrutin.



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