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Bagarre entre élus de l'APC de Sétif



Une tentative d'agression physique sur le premier responsable de la commune a été constatée.Décidément, rien ne va plus entre des élus de l'APC de Sétif et le président de ladite assemblée. Outre le retard, voire le blocage décrié par la population depuis son installation en 2017, s'ajoutent les luttes intestines qui ne font qu'empirer une situation chaotique au sein de l'hôtel de ville de cette importante municipalité, au point où d'importantes délibérations programmées pour les assemblées du 22 juillet passé ont été plusieurs fois reportées.
Il s'agit de nouveaux programmes devant booster le développement au sein de la ville de Sétif qui compte près de 500 000 habitants dont, notamment, des marchés dédiés à la revalorisation du patrimoine de la commune, à savoir le renouvellement du bail de location, l'acquisition de pièces détachées pour le parc communal et l'approbation de projets de réalisation de groupements scolaires devant ouvrir leurs portes à travers les quatre coins de la ville où un grand déficit en matière de places pédagogiques est constaté.
En effet, une bagarre a éclaté jeudi entre les élus de l'APC de Sétif et une tentative d'agression physique sur le P/APC a été constatée. La tension visible depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois est montée d'un cran. "La séance a été suspendue suite à ce grave incident contre ma personne. Après consultation de la tutelle, j'ai déposé plainte auprès des services compétents qui ont aussitôt convoqué l'élu qui m'a agressé.
Il semble que l'élu qui s'est déchaîné et qui était devenu incontrôlable ait oublié mon statut d'officier de police judiciaire", dira le P/APC, Mohamed Bourmani à Liberté. Et d'ajouter : "Des élus me demandent de démissionner pour trouver leur compte. À cet effet, je tiens à leur dire que les lois de la République et le code de l'APC sont claires, et je ne compte pas démissionner. C'est aux citoyens de juger mes actes."
De leur côté, les élus qui contestent la présence de M. Bourmani à la tête de l'APC indiquent que les principaux griefs retenus contre lui sont essentiellement l'absence de dialogue avec l'exécutif, la prise de décisions individuelles, le manque de sérieux dans l'élaboration de l'ordre du jour des sessions, l'incapacité à suivre et à exécuter les délibérations.
Il est noté que le retard enregistré dans la gestion de la commune de Sétif depuis plusieurs années a entravé le bon déroulement de l'actuelle assemblée, qui depuis son élection essaye de concrétiser les projets non lancés.

FAOUZI SENOUSSAOUI
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