Algérie - Culture de Fruits et Légumes

Bab Qcentina (Skikda): La fraise locale cédée à 250 DA




Bab Qcentina (Skikda): La fraise locale cédée à 250 DA




A l’initiative de l’Association des producteurs de fraises et du Comité des fêtes de la ville de Skikda, des stands de vente de la fraise ont été aménagés sur l’esplanade de Bab Qcentina.

«On n’y vend que la fraise locale, celle dite Lemkerkba (la ronde). On a convenu avec les producteurs de Stora, la Grande-Plage, Aïn-Zouit, Chrayaâ, Sidi-Mansour et Fakhet de Tamalous de leur offrir ce point de vente à condition de modérer leurs prix. Ici, les prix du kilogramme de fraise locale oscillent entre 200 et 250 DA. Si un des producteurs augmente ses prix, il perdra de facto le stand que nous mettons à sa disposition et devra quitter les lieux», dira Laïb Hammoudi, président de l’Association des producteurs de fraise de la wilaya de Skikda.

Cette relation directe entre le producteur et le consommateur a été très bien appréciée par la population, du moins par ceux qui se sont déplacés sur les lieux. Il est connu que la fraise de Skikda reste un produit très recherché et très prisé, vu ses qualités gustatives et aromatiques, qu’on ne trouve dans aucune autre variété de fraise.

«Cette initiative nous permet de vendre notre produit dans de bonnes conditions. Comme ça au moins, on n’aura pas peur de voir notre marchandise saisie par les policiers, surtout qu’à Skikda, on n’a plus le droit d’exposer nos produits sur les trottoirs et les chaussées, comme cela a toujours été le cas», explique un producteur venu de Aïn Zouit.

D’autres producteurs, qui attendent la prochaine fête de la fraise, programmée du 19 au 21 mai, révèlent cependant que la production de cette année risquerait d’enregistrer une certaine baisse.

Et d’expliquer: «Cette saison, une partie des parcelles cultivées a été touchée par un champignon qui a nui aux plants».

Ce champignon, en cours d’identification par les services agricoles a concerné une petite partie des parcelles cultivées à Tamalous, contrairement à Aïn Zouit, où on limite les dégâts à quelques plants seulement.

L’opération de vente du produit local devra encore se poursuivre jusqu’à l’avènement de la fête de la fraise.

Khider Ouahab

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