Algérie - Revue de Presse

Annaba Le téléphérique tarde à venir



Fierté de la ville d'Annaba, le téléphérique construit à coups demilliards par la société française «Poma» et reliant Sidi Harb dans la plaineouest de la ville, à la commune de Séraïdi qui culmine à 900 m d'altitude, surles monts de l'Edough, n'a fonctionné que de 1986 à 1991 pour le grand bonheurdes habitants de Séraïdi en bute aux difficultés du transport et ceux de «laCoquette» et d'ailleurs qui l'empruntaient pour goûter aux plaisirs despaysages et panoramas qui offre aux yeux ce moyen de transport, surtout enhiver lorsque les montagnes sont recouvertes de neige.A l'arrêt pendant 5 ans, il ne fut attribué qu'en 1996 en concession, dutemps de la DEC, à la SARL «Bouna Motors» suivant des modalités et un cahierdes charges établis à cet effet.Au prix de réfections et réparations multiples, le téléphérique repritson activité de janvier 1997 au mois de mai de l'année 1999 et dont lesdépenses pour son redémarrage auront coûté 25 millions de DA, selon la SARL«Bouna Motors». Cette dernière en engageant des travaux pour l'édificationd'une clôture autour du téléphérique, a vu des problèmes surgir dont lanotification pour la démolition de la clôture et aussi des créances détenuespar Sonelgaz. Situation qui a conduit la SARL exploitante du téléphérique àrésilier le contrat de concession la liant à l'APC suivant la correspondance du20.07.99 et dans laquelle il est fait état de l'impossibilité de poursuivrel'exploitation du téléphérique dans des conditions pareilles avec, en sus, lespertes subies.Commença, alors, une action en justice intentée par la SARL en questionqui fut dédommagée à hauteur de 2,890 milliards de centimes. Ce jugement futannulé suite au recours introduit par l'APC et pour des factures qui neseraient pas originales, la SARL a été sommée de restituer l'argent suite à unjugement définitif émanant de la chambre administrative de la cour de Annaba.Mais la SARL exploitante du téléphérique décida de porter ce litige devant lacour suprême de l'Etat qui n'a pas encore rendu son verdict.Les choses restèrent en l'état jusqu'au moment où, dans le cadre du plande la relance économique, le téléphérique bénéficia d'une enveloppe de 75milliards de centimes, cette année, en vue de sa réhabilitation et sa relance.L'APC décida de faire évacuer les lieux dans lesquels la SARL «Bouna Motors»entreposait du matériel. En ce sens, des mises en demeure ont été adressées àcette SARL pour qu'elle procède à l'enlèvement de son matériel et de quitterles lieux, dont la dernière en date du 19 juin de l'année en cours, dans undélai n'excédant pas les 48 heures, sous peine de dépêcher la force publique.Ce qui fut fait, puisque le 24 juillet 2007, l'APC sollicite la forcepublique pour aider les agents dépêchés par la commune à procéder à l'enlèvementdu matériel entreposé dans l'enceinte du téléphérique et son placement dans lafourrière communale et ce, en présence d'un huissier de justice. A son tour,cette SARL appela à la rescousse un avocat et un huissier pour constat puisintroduction de cette affaire en référé auprès de la chambre administrative dutribunal de Annaba. Au motif que le délai de la concession de 30 ans courttoujours.Enfin, les travaux de réhabilitation confiés à une entreprise étrangèreviennent de démarrer et sa gestion a été confiée à l'entreprise qui gère lemétro d'Alger en attendant l'issue du bras de fer opposant l'APC à la SARL enquestion.



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