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Algérie - LES RÉGIONS INTÉRIEURES DE L’OUEST SERONT LES PLUS TOUCHÉES: La canicule de retour à partir de la semaine prochaine



Algérie - LES RÉGIONS INTÉRIEURES DE L’OUEST SERONT LES PLUS TOUCHÉES: La canicule de retour à partir de la semaine prochaine


Les villes côtières connaîtront des températures de saison ne dépassant pas les 34 degrés.

C’est une journée suffocante qui a été vécue hier dans l’Algérois et dans un grand nombre d’autres villes du pays, à l’image de Tizi Ouzou, de Bouira, de Boumerdès, de Blida ou encore d’Aïn Defla. Il se trouve que nous ne sommes pas au bout de cette hausse de température. C’est même un été chaud qui s’annonce pour les jours à venir.

À l’agence nationale de la météorologie (ONM), on évoque carrément “un retour à la canicule à partir de la semaine prochaine”.

Sollicitée hier à ce propos, Mme Houaria Benrekta, directrice de la communication de l’ONM, nous a indiqué que “la chaleur anormale ressentie pour la journée de mercredi va s’estomper en début de soirée (vers 21h) et enregistrera non pas une baisse, mais un léger repli pour deux jours encore avant de reprendre de plus belle”.

Autrement dit, l’ONM prévoit une vague de chaleur qui va toucher fortement la région ouest du pays.

“Nous atteindrons les 43 degrés à Relizane, Chlef, Mascara, Sidi Bel-Abbès, Aïn Defla, etc. pour les journées de samedi et dimanche, et ça pourrait s’étendre même au-delà, jusqu’à atteindre la vigilance orange”, a ajouté Mme Benrekta, précisant qu’“il est tout à fait normal d’enregistrer des hausses de température, puisque nous sommes en pleine saison de grandes chaleurs en cette dernière semaine de juillet avant d’entamer le mois d’août”.

Donc, hormis l’Ouest qui enregistre des températures très élevées, on notera sur le reste du pays des températures de saison allant jusqu’à 34 degrés sur les régions côtières, ce qui reste tout à fait raisonnable.

Pour les régions du Sud, dont les températures commencent à grimper dès le mois de mars, elles connaîtront des hausses sensibles à partir de la semaine prochaine, franchissant la barre des 42 degrés dans le Hoggar, le Tassili, le Sahara oriental et toutes les Oasis, et jusqu’à 46 degrés sur le Sahara central et l’extrême Sud.

- Air chaud et pression atmosphérique

Les services météorologiques ont attribué, hier, une cote d’alerte de couleur jaune, sur Bouira, Boumerdès, Tizi Ouzou, Blida et Aïn Defla.

“Cette couleur jaune correspond à des températures relativement chaudes qui exigent, cependant, un niveau de vigilance, sans être pour autant très inquiétant, car ce n’est qu’en atteignant la couleur orange (niveau 2) qu’on peut parler de canicule proprement dite”, a expliqué la directrice de communication de l’ONM, notant, au passage, que “jusqu’à aujourd’hui, on relève une stabilité dans les centres d’action. Il existe, certes, un air relativement chaud, mais sans jamais atteindre le seuil de l’intolérable, du moins jusqu’à présent. Nous sommes, en effet, loin de la chaleur caniculaire vécue ces dernières années, notamment en 2018 et 2019, qui avait débuté de manière intense dès le mois de mai. Il est question, en définitive, d’air chaud, de haute valeur géopotentielle et de pression dans l’atmosphère”.

Mme Benrekta explique: “La situation météorologique présente jusqu’ici une stabilité des centres d’action, mais les prévisions saisonnières d’après les différentes simulations de plusieurs scenarii de modèles de prévision mondiaux, ils s’attendent à ce que le Maghreb ainsi que les régions nord-africaines connaissent un été très chaud (probabilité à 80%).”

L’ONM a prévu, à son tour, un été plus chaud et plus sec que la normale qui serait dû, entre autres, à “la présence d’un couloir dépressionnaire provenant du Sud et qui touche également les régions côtières et proche-côtières”.

Salah Sahabi-Abed, directeur du Centre climatologique national (CCN), a affirmé à son tour que “des températures élevées allant de la normale à l’anormale” seront relevées.

Dans une récente déclaration à un média électronique, il a soutenu que “cela est dû à un déficit pluviométrique enregistré durant l’hiver et le printemps derniers. La saison estivale promet d’être caniculaire, en particulier dans les régions côtières de l’Algérie”.



Nabila Saïdoun
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