Algérie - Investissements et partenariat

Algérie - Grande-Bretagne, Un nouvel élan au partenariat


Longtemps relégué à un rang secondaire, le partenariat algéro-britannique commence à connaître un nouvel élan avec l’intensification des rencontres d’affaires entre des opérateurs et des institutions des deux pays.

Après l’installation du premier forum d’affaires algéro-britannique au mois de février dernier après une rencontre qui a réuni des hommes d’affaire des deux pays, l’ambassade du Royaume-Uni organise depuis hier en collaboration avec la Chambre algérienne de commerce et de l’industrie (CACI), la Meadle East Association et la Trade and Investment, une rencontre d’une semaine afin de, a indiqué l’ambassadeur britannique à Alger, M Andrew Tesoriere, «baliser le terrain à une coopération de long terme». Avec un volume d’échange hors hydrocarbures presque insignifiant, la Grande-Bretagne semble se découvrir un nouvel intérêt pour l’Afrique hors Commonwealth. Parmi ces pays, l’Algérie qui attire ces dernières années les investisseurs anglais encouragés par le réchauffement des relations entre Alger et Londres. Londres, selon son représentant diplomatique, souhaite également accompagner le processus des réformes entamé par l’Algérie, particulièrement celui du système bancaire, les douanes et la sécurité sociale et les privatisations. Dans ce cadre, le diplomate a annoncé la visite prochaine de Lord Mayor, chef des investissements financiers à la City de Londres. Une autre rencontre similaire mais de prospection regroupant des hommes d’affaires britanniques et des experts a été organisée à Alger au début de l’année, et elle a été sanctionnée par la décision de mettre en place une banque de données concernant les secteurs d’activités, les entreprises et les opportunités d’investissement.

Pour sa part, la représentante de la CACI, Mme Bahloul, a réaffirmé la disposition et la volonté de la Chambre à coopérer «pleinement» avec les hommes d’affaires britanniques.

Les relations entre Alger et Londres ont pris une autre dimension à travers les visites à un haut niveau. Après le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia qui a effectué une visite à Londres, celle plutôt politique du représentant personnel du président, M. Belkhadem, le chef du gouvernement britannique, Tony Blair, avait lancé une invitation officielle au président Bouteflika pour une visite officielle à Londres avant la fin de l’année. Il l’était également lors du dernier sommet du G8 organisé par la Grande-Bretagne.

Sur le plan sécuritaire, Alger et Londres parlent le même langage malgré les questions en suspens. Il s’agit notamment de l’accord sur l’extradition des ressortissants «indésirables». Londres semble pressé de signer un accord comme celui déjà signé avec la Jordanie et la Libye alors qu’Alger aurait posé la condition de la réciprocité. Les négociations devraient se poursuivre avec un round à Londres et un autre à Alger avant de finaliser l’accord.


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