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La XIe édition du Sila, inaugurée le 30 octobre, a enregistré une affluence record des visiteurs en quête des nouveautés du monde de l'édition.

Le président du Syndicat national des éditeurs de livres (Snel), Mohamed-Tahar Guerfi a estimé que l'intérêt grandissant du public pour cette manifestation culturelle «dénote l'importance de cette manifestation culturelle qui consacre un événement qui draine davantage de public d'une année à l'autre».
«Face à cette affluence croissante à l'image de l'augmentation du nombre d'exposants qui avoisine les 700, dont 120 éditeurs et distributeurs locaux, contre seulement 57 lors de la dernière édition», les organisateurs ont dû recourir à l'extension de l'espace d'exposition, a indiqué M. Guerfi.
Cette extension, a-t-il ajouté, a permis de «remédier à l'exiguïté habituelle» des locaux consacrés au Salon, «les visiteurs ayant pu se déplacer avec une plus grande fluidité et parvenir facilement à assouvir leur soif livresque en puisant dans un fonds de 80 000 titres.»
Concernant le plan de répartition des exposants, «les organisateurs du Sila se sont basés sur des critères comme la région et la langue d'expression des éditions», a rappelé l'intervenant.
Le président du Snel s'est, par ailleurs, félicité de la bonne organisation de l'événement, notamment la célérité avec laquelle les organisateurs ont pu combler certaines lacunes enregistrées au début du Salon, à l'exemple de la lenteur de l'acheminement des livres à l'aire d'exposition, expliquant cette insuffisance par «les retards accusés par les éditeurs dans les formalités administratives et douanières, pourtant prévues initialement».
Évoquant la prépondérance du livre religieux sur les ouvrages littéraires, scientifiques ou techniques, M. Guerfi a indiqué que «le livre religieux, qui enregistre une forte affluence, a sa place au même titre que les autres livres, mais les organisateurs, notamment la Commission de contrôle qui compte des représentants de plusieurs ministères, devraient veiller à prévenir l'exposition d'ouvrages subversifs», rappelant que cette commission a interdit l'exposition de plus de 400 titres avant l'ouverture du Sila.
À une question sur le livre «Craignez Dieu, préservez l'Egypte», écrit par Sayed Ben Hosseïn paru aux éditions El Aquida, qui a provoqué un tollé, car contenant des informations affranchissant le terrorisme des massacres perpétrés en Algérie, le président du Snel a indiqué que «pareille erreur peut survenir dans tout salon, car la Commission de contrôle ne s'enquit pas du contenu de l'ensemble des ouvrages, d'autant que le livre incriminé paraît, selon son titre et certains de ses passages, loin de tout soupçon.»
«En revanche, explique-t-il, la commission visite les stands et saisit tout ouvrage qu'elle juge inacceptable», rappelant que les organisateurs travaillent cette année en coordination avec les Unions et syndicats professionnels des pays participants qui ont procédé à la sélection de leurs éditeurs.


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