الجزائر - Questions et Pratiques Quotidiennes

Alger La hantise des intempéries
Cauchemar - A chaque fois que le ciel se met en colère, des dégâts, tant humains que matériels, sont au rendez-vous.
En effet, les fortes précipitations enregistrées sur plusieurs wilayas du pays ont suffi pour inonder plusieurs localités d'Alger et créer la panique chez les personnes habitant les bâtisses vétustes et les habitations précaires. L'annonce de la pluie pour les jours à venir a, cependant, accentué cette angoisse.
Il faut dire que l'absence des élus locaux dans ce genre de situations augmente les tensions. «Nos maisons sont inondées à chaque fois qu'il pleut. Nous l'avons dénoncé plusieurs fois, mais les responsables de notre APC font la sourde oreille», dénonce un citoyen au niveau des bidonvilles du lieudit Casnaf, dans la commune de Gué de Constantine, qui dit ne pas avoir les moyens de réhabiliter sa bâtisse endommagée par les récentes pluies.
«Vous voyez, ce mur s'est complètement affaissé. Il ne supportera pas un deuxième choc. Je l'ai signalé à l'APC, les responsables promettent de s'en charger, mais ils ne viennent jamais. C'est le même son de cloche à Raïs Hamidou. Les citoyens du quartier «La Vigie», en particulier ceux du grand bâtiment dénommé «Les Brises» sont dans la tourmente eux aussi. Ils habitent dans un site dont le réseau d'évacuation des eaux pluviales est défectueux depuis longtemps. «L'eau stagne à chaque fois que la pluie tombe et cela endommage sérieusement nos bâtisses», ajoutant qu' «ici, nous ne sommes pas à l'abri. A chaque fois qu'il pleut, nous montons la garde toute la nuit. La pluie rime en Algérie avec inondations et risques». Les infiltrations d'eau ont été constatées dans plusieurs maisons du littoral.
Les séquelles de la pluie, comme le sable et les débris charriés, étaient encore visibles dans toute la localité de Raïs Hamidou. Aucun travail de
nettoiement n'a été effectué. «Les automobilistes avaient du mal à rouler sur le gravier charrié par les eaux pluviales.» Même constat à Hammamet et Aïn Benian. Cet état de fait s'explique par le manque d'entretien des avaloirs, qui sont presque tous bouchés, suite au manque d'entretien. Une telle situation renseigne, on ne peut mieux, sur le fait que les autorités locales sont «absentes» et ignorent les conséquences fâcheuses que ce laisser-aller peut engendrer. La trémie de la rue Hassiba Ben Bouali, transformée en véritable piscine était, jusqu'à hier, encore impraticable.
Les services de la Protection civile étaient toujours en place pour dégager des lieux le sable encombrant. Les six maisons de la cité Sonelgaz, limitrophes à la trémie, ont dû attendre plusieurs jours avant de voir les eaux pluviales s'évacuer comme par miracle.
Selon les propriétaires, le même drame survient chaque année, mais rien n'a été fait pour l'éviter. «Bien au contraire, ils ont aggravé la situation en construisant la trémie au niveau de la mer, sans faire d'étude préalable.
Autrement dit, ces drames auraient pu être évités si les problèmes soulevés avaient été pris en charge».
Il y a lieu de noter que les pluies qui se sont abattues récemment sur plusieurs wilayas du pays ont, encore une fois, mis à nu plusieurs carences et défaillances dans les réseaux d'évacuation des eaux pluviales.



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