Algérie - Saisons, vacances

Aïn Témouchent, le tourisme balnéaire balbutie toujours




 Malgré les potentialités qu’elle recèle tout le long d’une façade maritime de pas moins de 80 km sur laquelle s’offrent 17 plages paradisiaques surveillées et 3 complexes touristiques, la wilaya d’Aïn Témouchent continue à balbutier à la recherche d’une véritable relance touristique balnéaire, de cure, et de montagne.

Les quelques promoteurs qui sont arrivés à se lancer, bon gré mal gré, dans le créneau «ne cessent de clamer que leurs structures ne fonctionnent que 45 jours/an» alors que le contraire devait se passer tant notre wilaya est ensoleillée 9 mois sur 12», expliquait l’un d’eux lors du dernier symposium. Aïn Témouchent balbutie toujours et n’arrive pas à mettre sur rail d’une manière claire, le train du développement touristique balnéaire notamment. Où se situe réellement la problématique? Quels sont les défis et les enjeux qui guettent les investisseurs algériens?

Ces questionnements de grand intérêt sur les plans économique et social ne sont pas vus sous le même angle et avec le même ordre de priorité par les promoteurs établis à Aïn Témouchent. Chacun voit l’issue selon sa propre conception en partant de sa propre expérience ayant généré en eux séparément des comportements distincts vis-à-vis de l’environnement relationnel et professionnel. Présentement, estiment les statistiques, «la structure du produit intérieur brut (PIB) montre que le secteur du tourisme n’excède pas les 7%». Ce qui implique que notre pays subit «un effet de ciseau» entre les pays attractifs du tourisme mondial et démontre incontestablement qu’il est encore loin «du dynamisme touristique des pays voisins qui voient progresser leur part de marché». Un niveau que l’on espère atteindre à l’horizon 2015, précise le rapport du symposium. Aïn Témouchent pourra-t-elle devenir une destination touristique? C’est l’un des principaux axes de réflexion à développer par les pouvoirs publics à l’échelle locale et pour lequel devront contribuer inlassablement les promotionnels, en bloc soudé. L’office du tourisme, la chambre de commerce et d’industrie Tafna, la chambre de l’agriculture, la chambre des petits métiers et artisanat sont non seulement des partenaires incontournables mais aussi des instruments de promotion de cette réflexion qui nécessite un environnement sain, transparent, citoyen et démocratique. Les pouvoirs publics parviendront-ils à intégrer une nouvelle culture du tourisme? telle est l’autre face de la réflexion qui s’avère déterminante.

 


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