Algérie - Revue de Presse


La souffrance des malades tuberculeux Le dispensaire antituberculeux (DAT) dépendant de l?hôpital de Aïn El Hammam souffre d?un manque flagrant en moyens matériels et humains. La structure est en continuelle dégradation et elle est exposée à toute sorte de pollution et d?insalubrité. « Assainir les lieux est difficile vu que la porte d?entrée donne directement sur l?artère principale de la ville, laquelle nous déverse continuellement des nuées de poussière et de fumée éjectée par l?échappement des voitures », nous dit un employé. « En guise de laboratoire, nous utilisons une petite pièce où nous devons assurer d?autres tâches, courant parfois des risques de contamination car l?espace clos est loin d?être aseptisé », ajoutera notre interlocuteur. Son collègue déplore le manque d?équipements de base, comme la radioscopie « qui, logiquement, doit être au service des malades qu?on ne peut pas envoyer dans d?autres établissements pour effectuer des examens radiologiques ».Cette petite annexe de l?hôpital reçoit les malades des localités voisines telles que les Ouacifs, Iferhounen, Ath Yenni et Illilten. Ils sont suivis par un médecin qui les accueille une fois par semaine. Le suivi psychologique n?est pas assuré jusqu?ici. L?on n?omet pas par contre de se féliciter de la gratuité des médicaments, car, sans cela, les soins seraient inaccessibles pour beaucoup de tuberculeux. Notons qu?un pavillon est fin prêt pour recevoir le service des urgences et ce dernier cédera sa structure au service DAT, qui réintégrera ainsi l?enceinte de l?hôpital. Cela ne sera que soulagement à cette catégorie de malades souvent oubliée.



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