Algérie - Mohamed Ben Aïssa, Le Cheikh Al-Kamel



Parmi les confréries religieuses musulmanes, celle des A’ïssaoua est, évidemment, la plus connue ; les étranges pratiques de ses adeptes ont fait l’objet d’innombrables études, et l’histoire, toute de légendes et de miracles, du fondateur, a été racontée et embellie par des milliers d’écrivains habiles.
Rappelons, toutefois, que Sid-Mahammed ben Aïssa, originaire d’une famille chérifienne assez obscure, naquit à Meknès, au IXe siècle de l’hégire, et mourut dans cette même ville (vers 1523-1524 de J.-C.).
Ce fut, à la fois, un grand mystique, un thaumaturge célèbre et un fervent adepte des doctrines spiritualistes des Chadelia. Sa vie s’écoule en pérégrinations depuis l’Orient, où il fréquente des derouich au fanatisme exalté, jusqu’à l’Occident, où son immense popularité porte ombrage au Sultan de sa ville natale, qui, après l’avoir poursuivi de sa haine, s’incline devant ses nombreux triomphes, le comble d’honneurs et de richesses, et dispense de corvées et du paiement des impôts, tous les mécontents qui s’étaient groupés autour de sa personne.
Affilié à plusieurs voies mystiques, Sid-Aïssa semble n’avoir retenti que les pratiques des Saa’dïa et les doctrines chadéliennes, auxquelles il avait été initié par Ahmed-el-Haristi, disciple de Sliman-el-Djazouli.

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