1er Mai
La vigilance, le maître mot Les éléments de la Sûreté urbaine ne tardèrent pas à se manifester. Tôt dans la matinée de mercredi dernier, quatre personnes furent prises la main dans le sac, alors qu?elles tentaient de récupérer leur butin. Grâce à la vigilance et au sursaut de civisme des jeunes des Groupes, il a été mis fin aux agissements d?une bande de malfaiteurs qui opéraient dans le port auquel ils accédaient par le pont reliant la place du 1er Mai à l?avenue de l?ALN, pont toujours en chantier. Les résidents des Groupes - lieu réputé pour être l?endroit où se commet les plus grand nombre de vols de portables et autres méfaits - qui avaient remarqué un étrange manège chaque nuit ont redoublé de vigilance : dès que les rues se vidaient de leurs couche-tard par ces temps de grandes chaleurs, on remarquait la présence de petits groupes étrangers, feignant la flânerie... En réalité, ces groupes choisissaient la nuit pour entrer par effraction au port. Et qui pense port, pense conteneurs et leur contenu ! Sucre, café, vêtements, pièces de rechange... tout y passait. Nos « noctambules » les emballaient ensuite dans des sacs poubelles qu?ils jetaient, sur le chemin du retour, au milieu des ordures. Ils pouvaient ainsi récupérer le lendemain (tôt le matin) leur « butin » sans se faire remarquer et en toute tranquillité. Mais les choses se compliquèrent quand ces malfaiteurs voulurent utiliser les niches des immeubles des Groupes comme caches. Cela déclencha la colère des riverains qui alertèrent aussitôt le commissariat du quartier. Les éléments de la Sûreté urbaine pas à se manifester. Tôt dans la matinée de mercredi dernier, quatre personnes furent prises la main dans le sac, alors qu?elles tentaient de récupérer leur butin. Une chose est sûre : les alentours des ports - lieux de convoitise par excellence - devraient faire l?objet d?une surveillance accrue, discrète et efficace, de jour et surtout de nuit. Tout le monde est interpellé, citoyens et force publique.
Posté Le : 16/08/2004
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naïma I
Source : www.elwatan.com