Algérie - Actualité littéraire

“Tamda Lablatt et Taourga, ou la légende d’Ahmed Omar Mahiedin” ABDERRAHMANE YEFSAH PUBLIE UN NOUVEAU ROMAN




“Tamda Lablatt et Taourga, ou la légende d’Ahmed Omar Mahiedin” ABDERRAHMANE YEFSAH PUBLIE UN NOUVEAU ROMAN
Après la publication de ses trois ouvrages Caïn tua Abel, (second prix Tahar-Djaout du roman publié en 2012), Souviens-toi ô Algérie de Smaïl Yefsah et de tous les autres, en 2015, et Un citron pour la chorba de maman, (lauréat du grand jury du prix Alain-Décaux de Lille francophonie et la meilleure nouvelle, publié en février 2018), l’auteur revient avec un nouvel ouvrage.
Frère du regretté journaliste Smaïl Yefsah, Abderrahmane signe l’essai Tamda Lablatt et Taourga, ou la légende d’Ahmed Omar Mahiedine, qui évoque la Kabylie du XIXe siècle. Selon son auteur, cet écrit n’est pas un ouvrage d’histoire, mais il voulait à travers cet essai se pencher sur l’histoire d’Amoura et du Sibaou, qui se déroule durant la période allant de 1815 à 1871. “Cet essai n’a aucune prétention historique. Bien qu’il soit établi que l’oralité recueillie auprès des gens de Taourga et surtout des Naït Kaci (Ath Ou Kaci) de Djebla (descendants des Ath Ou Kaci de Tamda Leblatt) confirme les écrits des chroniqueurs de l’époque et des historiens”, précise Abderrahmane Yefsah, tout au début de cet ouvrage qui commence par un poème dédié à Ahmed Omar Issouad Mahiedine de Taourga (seconde moitié du XIXe siècle). L’auteur explique, entre autres, que “ce poème cependant nous est parvenu grâce à la précieuse mémoire de Fatma Naït Kaci, originaire de Djebla, Ouagnoune, née le 12 juillet 1931” et de se demander “seulement, ferions-nous bonne figure contre mauvaise fortune, en nous consolant de l’unique poème de l’époque, comme seule source d’inspiration pour tirer la substance nécessaire à la rédaction de cet essai ?”, car, ajoute-t-il, “faute de transcription, beaucoup de témoignages ont été perdus au fil du temps tumultueux et bouleversé de l’histoire du pays”.
Tout au long du livre, l’auteur invite le lecteur à “une intrusion dans ce monde d’insurrection, plein de traquenards, d’incertitudes mais aussi de notion culturelles et historiques”, dit-il, et ce, par des faits et des poèmes, narrés par des mémoires qui ont pu résister au temps par la force de l’oralité, ancrée dans nos us.
Abderrahmane Yefsah est né et vit à Tala Amara en Kabylie. Il est scénographe de formation, diplômé de l’École nationale des beaux- arts d’Alger et de l’Académie de Brera, Milan, en Italie.
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