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ZOUBIDA ASSOUL, PRESIDENTE DE L'UPC, A BOUMERDES


ZOUBIDA ASSOUL, PRESIDENTE DE L'UPC, A BOUMERDES
«Le pouvoir a tellement fait pour discréditer la société civile en général et les partis politiques en particulier qu'il se retrouve maintenant empêtré, seul, dans son propre piège», assène d'entrée madame Zoubida Assoul, présidente de l'Union pour le progrès et le changement (UPC).La présidente de l'UPC était de passage samedi à Boumerdès, pour superviser, à l'hôtel Leila, la formation en leadership des militants de son parti issus du centre du pays.Actualité oblige, nous avons questionné la chef de cette union sur sa réaction concernant la dernière sortie du chef de l'Etat qui aurait – le doute a été émis par un haut dirigeant de l'opposition – rédigé une lettre dans laquelle il menace, publiquement, et l'opposition et la presse nationale. Zoubida Assoul a repris, elle aussi, le temps au conditionnel avant de donner son appréciation sur ce dossier. «C'est de l'ordre du naturel du pouvoir algérien qui, au lieu d'écouter les gens, les partis politiques et les élites du pays qui ont peut-être des propositions intelligentes à faire, préconise la répression. En tant que Président d'un pays (Bouteflika ndlr), son devoir est d'écouter tout le monde, pas de lancer des menaces.» Pour elle, le pouvoir en place n'a aucune idée novatrice et se comporte comme s'il a la latitude de décider de tout, tout seul et qu'il n'a aucun compte à rendre au peuple.Sur le gaz de schiste, elle reste attachée à une décision consensuelle décidée dans la transparence à l'issue d'un débat national. «Bien avant les événements de In Salah, plus exactement le 8 janvier, j'ai dit que ce dossier allait créer des problèmes. Par ailleurs, c'est malheureusement maintenant que le gouvernement s'aperçoit que les citoyens de Tamanrasset et In Salah manquent de tout et qu'ils subissent une situation de frustration.» Elle appelle les Algériens à la vigilance pour éviter à leur pays de tomber une autre fois dans l'anarchie.


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