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Université de Ouargla



Université de Ouargla
Comme annoncé 10 jours plus tôt via un communiqué dont El Watan a fait part sur ses colonnes, quelque 250 enseignants ont participé, mardi dernier, à un sit-in de protestation initié par le bureau local du Cnes jumelé à une grève du travail qui a duré une journée.Le sit-in, qui a débuté vers 9h jusqu'à 11h, s'est déroulé dans la sérénité, des banderoles évoquant la dignité bafouée de l'enseignant, sa stabilité et sa relation avec l'université, plus de 600 enseignants non logés. Le recteur de l'université de Ouargla, le Pr Ahmed Bouterfaïa, s'est rapproché des grévistes pour exprimer sa volonté d'aller de l'avant et faire tout son possible pour régler les problèmes de l'enseignant universitaire. Mais les enseignants ne veulent pas entendre de promesses non tenues, ces derniers veulent du concret.Et, selon le Dr Belkheir Bekkari, «beaucoup de décisions simples à tenir peuvent être prises par le recteur comme l'achat de data show, la sonorisation des amphithéâtres, la généralisation des tableaux blancs modernes, la mise à disposition de bureaux pour les tâches pédagogiques».Le recteur était pourtant très réceptif une année plus tôt et avait promis qu'à la rentrée des vacances d'hiver de janvier 2014, une première tranche de bureaux allait être acquise et que le reste serait fin prêt pour la rentrée universitaire d'octobre de la même année. Une année est passée et aucun engagement n'a été tenu.L'assemblée générale du Cnes, tenue le 26 novembre dernier, a également demandé au recteur l'ouverture d'une enquête sur la gestion de la commission des ?uvres sociales. Peine perdue. A l'issue du sit-in, le Cnes a rendu public un communiqué demandant la réactivation de la réalisation des 230 logements dédiés aux enseignants. Le blocage de ce projet est dû à un malentendu administratif concernant la caution de bonne exécution exigée par la DUCH aux entreprises de réalisation.Or, sur demande des entrepreneurs, le wali avait décidé en 2013 la supplantation de cette caution par une retenue de garantie de 5% à prélever sur la situation des travaux. Le trésorier de la wilaya ayant refusé de mettre à exécution cette décision, les travaux sont à l'arrêt depuis mars 2013. Il est à souligner que le Cnes a décidé de donner à l'administration un délai de trois semaines, soit jusqu'au 4 janvier, date de la reprise des cours après les congés scolaires avant de décider d'une nouvelle protestation.





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