Une suspension qui mène au divorce

,Un sit-in des professeurs, corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale, appuyés par plus de 1 000 collégiens, aura lieu aujourd'hui devant les deux CEM à Tiaret-Ville, baptisés des noms de Hamdani Malika et Mokhtari el Hadj, avec la présence des syndicalistes des différents camps, a-t-on appris samedi dernier de sources locales.Ces rassemblements se tiendront en guise de soutien aux directeurs suspendus la semaine dernière durant la période des examens de fin d'année soldée par la perturbation des professeurs et les élèves concernés, nous explique un membre syndical. Cette nouvelle démonstration de force de la poignée soudée intervient quelques jours seulement après une inspection dépêchée par le directeur du secteur de l'éducation suite à une lettre anonyme. Le comble de la fameuse affaire et selon les documents remis à notre rédaction par les responsables attaqués nous expliquent la réintégration du jeune collégien Rahou faite selon la loi et afin de lui donner une chance pour le passage des examens au B.E.M. La même affaire du jeune collégien exclu de l'établissement Malika-Hamdani par le directeur Beddiar Ben Aissa, puis repris par la directrice Daoudi du collège Mokhtari-Hadj en collaboration avec un certain Amoura chargé des affaires culturelles et sportives, ainsi que Bouricha du CEM de Sougueur a pris une sérieuse dimension dont une panoplie d'inspections et une armada de responsables ont défilé dans les différents couloirs pour faire la lumière sur cette fameuse inscription. Un rapport volumineux comme une armoire ne contenant aucune pièce confirme l'anomalie du corps fragile de l'élève Rahou remis au premier responsable du secteur. Ce dernier a ordonné la suspension à titre conservatoire du trio de directeurs jusque-là mis en cause dans ce scandale qui a éclaté fortuitement après la découverte du nom du jeune collégien fils d'un aveugle issu d'une famille qui vit sous le seuil de la pauvreté. Aujourd'hui les personnes concernées par ce rassemblement interpellent la ministre, Mme Benghebrit, afin de dépêcher une commission ministérielle à Tiaret afin d'enquêter sur cette fameuse affaire. Elles accusent certains inspecteurs locaux fourvoyés et poursuivis a ce jour par l'appareil judiciaire et ont failli a la mission. Il faut ajouter à cela d'autres accusations graves et les scandales qui ont secoué le secteur sont restés des lettres mortes dans les tiroirs. Nous avons bien sûr tenté d'obtenir des éclaircissements de la part du directeur et de son bataillon de chargés de la cellule de communication, mais en vain. Cette affaire risque de diviser le secteur avant les différents examens, nous dit-on dans un secteur ou le premier trouve son compte, et le second gère à sa manière. La question qui se pose aujourd'hui : les directives de la tutelle ont-elles dévié vers d'autres cieux, ou est-ce que l'élève n'a pas encore trouvé le chemin qui mène à l'école ' Hamzaoui Benchohra