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Une main-d''uvre qui se raréfie



Une main-d''uvre qui se raréfie
Ils ont parcouru plus de 450 km avant d'atterrir à Boudouaou El Bahri, une petite commune côtière sise à 7 km à l'ouest de Boumerdès.Après une enfance de misère à Tamza, une localité relevant de la wilaya de Khenchela, Azedine Chetal (27 ans) et son cousin Khaled (21 ans) se retrouvent ouvriers agricoles dans une localité qui en manque énormément. «C'est le destin qui nous a amenés ici», confie Azedine, le visage bronzé. Il avoue n'avoir jamais fréquenté l'école. «L'école la plus proche de mon village se trouve à Kaïs, à 30 km de chez moi. J'ai six frères et ils sont tous analphabètes», dit-il. Etant l'aîné de la famille, il est obligé de travailler sans répit pour aider les siens à se nourrir et affronter les difficultés de la vie.Khaled, lui, habite à Kaïs. Il a quitté les bancs de l'école à l'âge de 10 ans.Les deux infortunés travaillent cinq heures par jour pour une rémunération de 1000 DA. «Généralement, on assure la cueillette des légumes avant de les charger dans les camions. Avant de venir ici, nous étions employés comme maçons sur un chantier à Boumerdès», dit Khaled. Pour lui, «l'Algérie est un pays qui ne manque de rien, mais compte beaucoup de pauvres souffrant d'injustices». Les deux infortunés n'ont pas revu leurs familles depuis deux mois.





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