Une centaine de secousses telluriques enregistrées mensuellement

Une centaine de secousses telluriques de magnitude inférieure à 3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter sont enregistrées mensuellement dans la partie nord du territoire national, a indiqué, hier, le capitaine Abdelkader Chorfi, chef du service Risques naturels à la direction générale de la Protection civile.«Cette activité sismique est normale et ne doit pas être une source d'inquiétude pour la population», a-t-il déclaré lors d'un point de presse organisé en marge de la man?uvre nationale de secours et de sauvetage Séisme Ex 2015, organisée à la frontière entre les wilayas de Médéa et Djelfa. Selon lui, le développement de la culture préventive et le perfectionnement du système de gestion de crises liées à ce phénomène naturel, de façon à réduire les pertes humaines en cas de fort séisme, constituent une «nécessité». L'Algérie est confrontée, eu égard à son emplacement à la jonction des plaques eurasienne et africaine, à des séismes «modérés», c'est-à-dire des séismes superficiels, dont le foyer de l'épicentre se situe à 15 mètres ou plus, a-t-il expliqué. «Les séismes les plus dévastateurs sont souvent enregistrés au niveau des régions situées autour ou proches du cercle de feu qui va des côtes ouest du continent américain aux côtes est de l'Asie», a-t-il fait savoir. «L'intensité des séismes de Chlef, en 1954 et 1980, et le séisme de Boumerdès en 2003 a été supérieure à la normale au niveau du nord du pays», a-t-il ajouté, rappelant que «ce type de séismes destructeurs se produit sur une longue période, qui oscille entre 20 à 100 ans».