Un vaste réseau international de trafic d'organes

Certitude - D'aucuns s'accordent à dire que l'enlèvement et la disparition tragique de ces innocents en bas âge ne sont que des actes isolés de certains sadiques et autres aliénés mentaux.
On est, certainement, en présence de réseaux maffieux de trafic d'organes et certains enlèvements ou tentatives d'enlèvement, à des fins sadiques, n'ont été commis que pour fausser les pistes aux enquêteurs et dissimuler les véritables desseins de ces malfaiteurs, évoluant en réseaux organisés pour lesquels le gain est au-dessus de toute considération humaine.
A Bab El-Assa, tous les citoyens sont unanimes, selon notre interlocuteur, pour affirmer que «les enfants enlevés sont acheminés au Maroc pour leurs organes et que ce sont des juifs qui sont à la tête de ce trafic». Les citoyens côtoient, quotidiennement, les populations marocaines vu la proximité de la frontière, et ils n'ont pas tort de le dire.
L'on se rappelle qu'au mois de juillet 2009, le FBI arrêtait à New York et à New Jersey, un réseau de malfaiteurs spécialisé dans le trafic d'organes humains composé de juifs et de rabbins. 44 personnes, toutes des juives, ont été arrêtées dont le rabbin Lévy Shaki, considéré comme l'un des principaux artisans du trafic d'organes humains en provenance de pays pauvres ou en guerre.
Au mois d'août de la même année, un tabloïde suédois accusait les autorités israéliennes d'être impliquées dans le vol et le commerce notamment de la cornée et des reins. Le journal accusait les forces du Tsahal de kidnapping de jeunes Palestiniens sains pour les tuer et prélever leurs organes aux fins de commercialisation.
Toujours au mois d'août 2009, la section marocaine d'Interpool confirme les conclusions des enquêtes menées par la Gendarmerie nationale et le FBI selon lesquelles les accusations du tabloïde suédois Aflonbladet sont fondées et que le réseau du rabbin juif Lévy Ishak Rosenbaum s'approvisionnerait en organes humains depuis l'Algérie via le Maroc, par l'intermédiaire de réseaux composés d'Africains, de Marocains et d'Algériens, spécialisés dans les enlèvements de jeunes Algériens dirigés, clandestinement, vers le Maroc, dans des cliniques situées à Oujda, afin de prélever leurs organes.
Selon les mêmes rapports d'enquête, ces organes sont payés par les trafiquants à plus de quatre cent mille dinars algériens (400 000 DA) et revendus aux USA entre 10 000 et 20 000 dollars l'organe. C'est le même Lévy Ishak Rosenbaum qui a révélé au FBI, lors de son audition, l'existence de trafic d'organes d'enfants algériens à partir du Maroc et a reconnu en être le commanditaire.
Tous ces éléments avérés amènent à dire que les enlèvements et les disparitions d'enfants algériens ne relèvent pas du pur hasard, de cas isolés ou d'un quelconque concours de circonstances. Le phénomène a pris des proportions plus qu'alarmantes et la société vit au quotidien dans la peur et la psychose.