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Un retard inexpliqué


Un retard inexpliqué
Censé être livré depuis plus de deux ans, date de remise des clés, le projet des 400 logements LSP, implanté à Boukhadra dans la daïra d'El Bouni, au profit des agents de police de la sûreté de wilaya de Annaba, subit un retard inexpliqué, ce qui n'a laissé aucune alternative, aux souscripteurs que celui d'interpeller Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, lors de sa dernière visite à Annaba. Outre d'avoir sollicité l'intervention du premier responsable de leur secteur, les agents de police en l'occurrence, ont demandé aux pouvoirs concernés l'ouverture d'une enquête sur les raisons inexpliquées, voir les dessous d'un projet qui tarde à voir le jour.Apostrophés sur la situation, plusieurs agents de police ont été unanimes sur la régularisation de toutes les démarches tant juridiques qu'administratives et surtout financières. «Nous avons tous complété nos dossiers et nous nous sommes acquittés de tous les dus financiers, pour que les clés nous soient livrées le 30 juin 2012», dira un agent ayant souscrit à ce quota de 400 logements LSP qui n'a pas omis de signaler que le délai de six mois, dernière échéance quant à la remise des clés, s'était écoulé il y a deux ans. «Le taux de réalisation de la troisième tranche, représentant 130 unités n'était qu'à 50%, soit la moitié des travaux», affirme un constructeur sur place. Par ailleurs, et selon certaines indiscrétions, il est fait état d'une proche livraison des immeubles achevés durant le dernier trimestre en cours, alors que d'autres échos disent le contraire.«L'ensemble des unités ne sera livré qu'après l'achèvement total des travaux, notamment les VED et autres travaux externes qui n'ont même pas été lancés», a fait savoir une source proche du projet. Tous les chargés de la réalisation de ce projet, chacun, décline comme il peut, la responsabilité du non-achèvement des travaux.Pour les uns, les entreprises de construction font du manque de moyens matériaux et de main-d'oeuvre leur cheval de bataille; faute de liquidité financière dégagée pour la réalisation des 34 immeubles composant les 400 logements type LSP. Une autre source révèle par contre, que le projet est tributaire d'un endettement financier.La Dgsn, selon cette même source, n'aurait pas versé les dus, pour le financement du projet. Un montant estimé à 40 milliards de centimes de dettes. Pourtant, les textes de loi relatifs au retard dans la livraison du projet sont clairs et précis. Ils stipulent que tout retard incombe à l'entreprise en charge de la réalisation du projet, de verser une indemnisation, selon les clauses du marché.


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