Un patrimoine à préserver et à promouvoir

En présence d'une foule nombreuse de citoyens et citoyennes venus découvrir ce tapis dont la renommée a dépassé nos frontières, le coup de starter de la cinquième édition du festival du tapis d'Aït Hichem a été donné par le directeur du tourisme et de l'artisanat, en compagnie des directeurs de la formation et l'enseignement professionnels et de la culture, d'un vice-président de l'APW, du chef de la daïra d'Aïn El Hammam, du P/APC d'Aït Yahia, des élus locaux et nationaux, du commissaire de l'évènement. De nombreux habitants du village d'Aït Hichem étaient là pour contester la délocalisation du festival à Tizi Ouzou de manière bien pacifique, se contentant de distribuer une déclaration expliquant leur position. Les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité de sauvegarder, de préserver et de promouvoir ce patrimoine. Cette cinquième édition a vu la participation de 70 tisserandes représentant 35 ateliers de tissage. Un hommage appuyé a été rendu aux défuntes pionnières tisserandes dont Mmes Taouès Benabdeslam et Ghenima Aït-Issaâd. De son côté, le directeur du tourisme et de l'artisanat a révélé l'inscription d'un projet de réalisation à Tizi Ouzou d'un centre du tapis, alors que celui de la formation professionnelle a parrainé la signature d'une convention de partenariat entre le commissariat du festival et la DFEP portant sur la formation du tissage du tapis d'Aït Hichem au niveau du centre de formation de la ville d'Azazga. Pour sa part, le directeur de la culture, Ould-Ali El Hadi, a annoncé la création d'un musée du tapis d'Aït Hichem pour mieux valoriser ce patrimoine qui est né à Aït Hichem avant de devenir un bien universel. Il a, par ailleurs, mis en exergue l'importance de la délocalisation de ce festival vers la ville de Tizi Ouzou dans la mesure où elle lui permettra d'acquérir une dimension importante.