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Un partenariat avec un groupe étranger sur le point d'aboutir



Un partenariat avec un groupe étranger sur le point d'aboutir
Le projet d'exploitation des mines nécessitera un investissement de 15 milliards de dollars afin d'atteindre à terme une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an.Quel partenaire est susceptible de prendre en charge le développement des mines de fer de Gara Djebilet en coopération avec Feraal ' Le mystère reste entier quant à l'identité du futur élu, même si le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, fait l'annonce d'un «aboutissement tout proche» des négociations en cours. M. Bouchouareb, qui intervenait hier au cours du Forum de la Radio nationale, a ainsi indiqué que le gouvernement était en «en discussion avec un partenaire étranger parmi les leaders mondiaux dans le domaine et qui devrait aboutir très bientôt».Il est vrai que le développement des gisements de fer de Gara Djebilet suscite depuis de nombreuses années les convoitises des sidérurgistes, à leur tête ArcelorMittal, dont le projet avait bien failli être concrétisé avant que la donne ne change.Depuis, le projet de développement des mines de fer a été relancé et s'est même hissé en tête des priorités du gouvernement. Il est vrai qu'un pacte d'actionnaires a été signé au mois de décembre 2013 entre Sonatrach, le groupement Manal (Manadjim Al Djazaïr) et Sider pour la création de Feraal, entreprise publique dotée d'un capital social de 200 millions de dinars, chargée notamment d'assurer l'étude, l'exploitation, le transport, la transformation et la commercialisation du minerai de fer et de ses dérivés issus des gisements de fer de Gara Djebilet, et Mechri Abdelaziz, dans la wilaya de Tindouf.Le projet d'exploitation des mines nécessitera un investissement de 15 milliards de dollars afin d'atteindre à terme une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an. Selon le ministre en charge du secteur, le développement des gisements de fer géants de Gara Djebilet est un projet important, car il permet d'assurer l'approvisionnement interne pour la couverture des besoins du marché local, et de dégager des surplus pour l'exportation. Dans ce sens, Abdesselam Bouchouareb explique que «la sidérurgie et l'industrie mécanique ont été identifiées comme porteuses de gisements de croissance dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle du pays», ceci, d'autant que la demande en produits sidérurgiques devrait atteindre à terme les 20 millions de tonnes par an.Il a ainsi évoqué les nombreux projets en passe d'être lancés dans le domaine de la sidérurgie, tels que le complexe de Bellara à Jijel, qui devrait être doté au bout de deux années d'une capacité de production de 4 millions de tonnes/an, ainsi que le complexe sidérurgique Tosyali à Oran, lequel devrait atteindre une capacité de production de 3 millions de tonnes/an. Le ministre précise que le futur partenariat ne dérogera pas aux dispositions de la loi minière, notamment celles relatives à la règle des 51/49%.M. Bouchouareb a également mis à profit son passage à la Radio nationale pour rappeler que l'objectif du département est de doubler d'ici deux années le chiffre d'affaires du secteur pour le porter de 20 milliards de dinars actuellement à 40 milliards de dinars. Pour cela, il compte sur la réouverture de toutes les mines fermées via des programmes de relance et de partenariat. Il est également question d'une relance de l'investissement dans la filière phosphates ainsi que de l'exploitation des ressources importantes en marbre dont dispose le pays via la concrétisation d'un partenariat entre Enamarbre et une firme étrangère.





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