Un festival qui draine du monde

Le 10e Festival culturel national de la chanson et de la musique citadines, ouvert à Annaba jeudi dernier en soirée en présence des autorités locales, est organisé par la direction de wilaya de la culture avec le concours du Théâtre régional Azzedine-Medjoubi. La manifestation verra défiler sur scène, jusqu'au 3 juillet prochain, plusieurs grands noms de la musique chaâbi et andalouse. La star féminine du chaâbi et du hawzi algériens, Naïma Dziria, a inauguré cette rencontre à laquelle le public annabi s'est maintenant habitué. Elégante comme à son habitude, le sourire aux lèvres, Naïma a gratifié le public très nombreux, qui s'est massé dans la salle du Théâtre régional Azzedine-Medjoubi, de ses plus beaux « tubes » dont « El Maknine Ezzine », « Aâlach Taader Mahakach aâlik » ou encore « Berihia Jat elaândi », arrachant les acclamations nourries d'une assistance sous le charme de la voix puissante de l'artiste. Elle-même sous le charme du public annabi connaisseur, l'interprète de « Hya Hya » a fait part à l'APS de son « ravissement » devant l'accueil chaleureux de la salle. « Pas de doute, le public de Bouna, connu pour sa finesse, a donné un vrai « plus » à la soirée, car il sait apprécier, comme nul autre, la musique citadine raffinée, j'en ai eu une nouvelle preuve ce soir et je suis comblée », dira Naïma à l'issue de son tour de chant. Les artistes annabis, Cheb Bibi et Salah Benini, ont également participé à cette soirée d'ouverture en interprétant plusieurs « standards » du malouf ainsi que des mouachahate, à l'image de « Ya Shadi el Alhane », qui conquirent l'assistance d'où fusaient les youyous des nombreuses femmes présentes, venues en famille.