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Un brassage des genres musicaux


Un brassage des genres musicaux
Dans le cadre de la tenue du Festival international de la musique d'été, la salle Ibn Zeydoun a accueilli, mardi soir, trois artistes algériens et une artiste étrangère.Depuis le début du festival, le 16 août dernier, les deux espaces, la salle Ibn Zeydoun et l'esplanade de Riad El Feth, réservés à la quatrième édition du Festival international de l'été en musique, affichent complet. Pour cette onzième soirée, quatre artistes de choix se sont succédé sur la scène Ibn Zeydoun pour présenter leur programme du moment. Le premier artiste à étrenner la soirée, n'est autre que cheikh Alloua Boughamza d'Annaba. D'une voix forte et prenante à la fois, il interprète une série de morceaux de Malouf annabi. La cadence est des plus lentes pour ensuite monter de quelques crans. Le deuxième artiste à lui succéder est Abdelouaheb Ben Sâadi. Pour rappel, ce jeune chanteur a décroché également en 2013, le 5e prix du Festival national châabi. Il s'est également distingué, au cours du festival châabi 2014 pour la qacida de Cheikh El Laghraibi «Ya Lotfi El Allah el Ghafi». Cet artiste en herbe qui cumule une petite expérience mais qui détient une voix sublime, a repris quelques couplets de cette même qacida. Troisième artiste à regagner la scène est Mourad Djâafri. En l'espace de quarante minutes, il a enflammé la salle Ibn Zeydoun. Le public était en état de transe extrême. De sa voix grave, il entonnera dix chansonnettes très connues, que de nombreux artistes disparus et vivants ont eu à interpréter. Il s'agit de la mythique chanson «Kahwa oua latey» du regretté cheikh Merizek. Il poursuit son tour de jeu par d'autres titres entraînants tels que « El Madi rani ghaltlou el bab», Koulou lil ness», «Teferket djerah damrati», «Rabhet douga douga», «Mali mali», «Djet el cheta». A la demande du public, il chante la fameuse chanson à succès «L'USMA, allez les Verts». Les présents n'en pouvaient plus d'applaudir et surtout de danser. Dernière artiste programmé, est la chanteuse hollandaise Mother. Habitant depuis un an et demi à Laghouat, cet artiste a présenté au cours de cette soirée, un travail qui a été effectué depuis un an et demi avec de jeunes musiciens de Laghouat. Amatrice de musique sacrée avec une certaine philosophie, la chanteuse Mother a démontré sur scène, qu'elle était exigeante. La musique de Mother est une musique qui couvre tous les styles. Dans chaque style, elle montre le sacré en langue anglaise et en langue arabe. Les textes en arabe ont été puisés de cheikh Mohamed Mustapha de la zaouia Alliouya de Laghouat. D'une voix douce, elle interprète entre autres «Music is everywhere», «El tawahed», «Light shining», «The day return», «A love embracing the univers» et «Khoud el sabil». Des titres invitant à la méditation.




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