TRAIT D'UNION

S'il y a un phénomène qui a tendance à s'ancrer dans la société algérienne c'est bien, malheureusement, celui des accidents de la circulation. Ce phénomène contre lequel les pouvoirs publics luttent sans répit, aussi bien à travers les multiples campagnes de sensibilisation que par les actes répressifs, tel que le retrait du permis de conduire ou l'immobilisation du véhicule, on assiste, malgré cela, à des événements d'accidents de la route frôlant et dépassant parfois la catastrophe. Les statistiques, souvent en dents de scie, confirment les faits réels enregistrés sur la route. Nos concitoyens, souvent inconscients par rapport à la situation du danger qui, sur le double plan économique et social, ne cesse de laisser des stigmates profonds au sein de notre société. Les preuves de faits sont régulièrement montrées à celui ou à celle qui veut bien les considérer et en tenir compte dans ses habitudes de conduite. Le citoyen, par la sensibilisation et ensuite la prise en compte, participera sans aucun doute à l'atténuation certaine de ce qu'on peut appeler ?'fléau''. Les pouvoirs publics doivent redoubler de vigilance, accentuer d'une manière rigoureuse les contrôles, veiller au bon état des routes, poser là où il faut les plaques de signalisation, veiller à délivrer par les services de la wilaya, après examen , un permis de conduire amplement mérité. Eu égard à ce qui précède, on tient à mentionner ce qui s'est déroulé sur les routes, durant la semaine écoulée, plus de 50 morts et près de 500 blessés dans plus de 320 accidents recensés par le commandement général de la gendarmerie nationale. Les wilayas de M'sila et Biskra se trouvent en tête du peloton de cette douloureuse situation. Il est à signaler, enfin, que la cause principale de ces accidents reste de loin le acteur humain pour plus de 91%, toutes les personnes blessées ont été bel et bien prises en charges par les autorités concernées.